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Lundi, le 19 novembre 2012
L’IA, les robots et moi (créateurs, créatures, et cætera)
Il y a 10 ans, je venais de créer ce blogue. À cette époque, je m’apprêtais à soutenir une thèse dans un domaine dérivé de l’intelligence artificielle et je me posais des questions sur mon avenir. Dix ans plus tard, je suis toujours autant intéressé par l’intelligence artificielle et mon métier d’enseignant et chercheur me permet de faire de jolies rencontres, comme revoir le mois dernier lors d’une conférence quelqu’un qui avait été l’auteur d’un essai fondamental sur l’IA que j’avais lu avec passion dans mes premières années d’études universitaires, puis, bien des années plus tard, avait été un de mes professeurs du temps où j’étais encore un étudiant parisien, et qui est désormais un collègue. Il m’avait alors confié qu’il devait participer en tant qu’invité aux dernières Utopiales afin d’intervenir sur une table ronde dédiée au sujet des morales humaines et lois robotiques dans l’œuvre d’Isaac Asimov...
En mars 2012 s’était déroulé à Lyon le sommet européen de robotique « InnoRobo ». Mon intérêt pour l’intelligence artificielle (l’IA) et la robotique ne date pas d’hier : tout jeune adolescent, j’étais déjà fasciné par les œuvres de science-fiction évoquant des créatures artificielles, qu’il s’agît de grosses machines avec de simples boutons lumineux clignotants – comme le « Colossus » du film le Cerveau d’acier de Joseph Sargent sorti en 1970 (et adapté du roman Colossus de Dennis Feltham Jones) –, de robots vaguement humanoïdes – comme « Robby » de la Planète interdite de Fred McLeod Wilcox en 1956 –, ou que les machines fussent si semblables aux êtres humains que seuls des tests très poussés permettaient de les distinguer de nous – comme les « réplicants » dans Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982 (adapté des Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick).
J’éprouvais déjà pour les créatures artificielles une réelle fascination, un mélange curieux d’admiration et de crainte, que je dois à la tradition judéo-chrétienne et à l’héritage culturel gréco-romain qui m’ont façonné. Or c’est peu dire que la Bible n’est pas tendre avec ceux qui se permettent de réaliser des créations qui nous ressemblent, car cet art est réservé à Dieu seul : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. » (Genèse 1:26). L’Ancien Testament est bourré d’interdits sur la réalisation de créations nous ressemblant : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre » (Exode 20:4, mais on retrouve des propos similaires aussi en Lévitique 26:1, en Deutéronome 4:25 ou 5:8, etc.). À ce propos, je devrais aussi m’interroger pour mon attrait pour les arts plastiques, et en particulier pour la sculpture et le modelage de l’argile... Dans la mythologie grecque, le destin est tragique pour l’être légendaire qui aurait été à l’origine de l’humanité, à savoir le Titan Prométhée. Après avoir créé les hommes à partir d’argile et d’eau, il vole le Feu de l’Olympe (symbolisant la connaissance) aux dieux pour en faire don aux hommes, déclenchant le courroux des dieux qui l’enchaînèrent à un rocher où un aigle venait chaque jour lui dévorer le foie.
De fait, les histoires de créatures intelligentes se terminent mal, en général, et les créateurs qui osent braver l’interdit sont remis à leurs places de simples mortels le plus souvent de manière très cruelle.
Les premières créatures appelées « robots », qui sont plutôt des androïdes, sont celles que l’on retrouve dans la pièce de théâtre R.U.R. de l’auteur tchèque Karel Capek... Je pense que ce n’est pas trop déflorer l’histoire que de dire que, à la fin de la pièce, les robots se révoltent et finissent par anéantir l’humanité.
Les créatures artificielles qui ressemblent à l’homme, on en retrouve aussi des traces dans la tradition juive avec le Golem, ce « second Adam » d’argile prenant vie par le pouvoir magique du rabbin le Maharal de Prague. En détruisant le Golem, le rabbin aurait été écrasé par la masse de sa créature.
Dans Frankenstein ou le Prométhée moderne, écrit en 1818 par Mary Shelley, la science reprend la place qu’occupait auparavant la magie, et on sent dans ce texte que l’arrivée de l’électricité permettait d’imaginer toute forme de pouvoirs, dont celui de donner vie à une créature composée de parties de corps humains décédés. Là encore, le récit se termine par la mort du créateur (qui traquait sa créature qui ne faisait que semer la désolation autour d’elle), et l’horreur inspirée par cette histoire était telle qu’une confusion a fini par s’établir entre la créature et le créateur, « Frankenstein » désignant pour la plupart des gens le monstre au lieu du scientifique qui était parvenu à créer une telle abomination.
Au moment où l’homme mettait le pied sur la Lune, Stanley Kubrick sortait son film 2001, l’Odyssée de l’espace (au scénario inspiré de nouvelles écrites par Arthur C. Clarke). Le vaisseau spatial était assisté par une intelligence artificielle appelée HAL 9000. Les astronautes, comprenant que l’IA était en train de dérailler, avaient décidé de la désactiver... mais celle-ci, ayant pu lire leurs intensions sur les lèvres, avait essayé de les supprimer.
On peut noter que la seule manifestation de HAL, outre sa voix et son contrôle du vaisseau spatial, est son œil rouge, nécessairement menaçant, comme l’est celui du robot Terminator quand il est débarrassé de son enveloppe humaine.
Dans la saga des films Terminator, dont le premier volet avait été réalisé par James Cameron en 1984, le concept est toujours le même – des méchants robots viennent pour détruire l’humanité et il ne reste qu’une poignée d’humains pour lutter contre les machines – mais l’histoire se complique par des voyages dans le temps pour revenir dans le passé afin de changer l’issue de cette bataille. Suivant les épisodes, le Terminator venait du futur soit pour tuer le leader de la révolution, soit pour le protéger.
Dans les années 1970 et 1980, même si on rencontrait en Occident des robots moins méchants (comme « R2D2 » et « C6PO » de la saga la Guerre des étoiles), c’était surtout les influences orientales (où le robot est vu plutôt comme un compagnon que comme une créature soumise à un maître) qui vinrent changer le regard que nous portions sur les créatures artificielles, comme Astro le petit robot (Astroboy dans sa version originale japonaise) ou « Nono » de la série télévisée d’animation franco-nippone Ulysse 31.
On commençait à faire apparaître des robots plus gentils à partir du moment où ces derniers devenaient plus « humains », ou en tout cas quand ils perdaient un peu de leur rationalité initiale au profit de l’émotion. On trouvait ainsi « Johnny 5 », dans Short Circuit de John Badham, sorti en 1986, qui est un exemple intéressant de recyclage de la créature de Frankenstein. C’est à nouveau l’électricité qui provoque la vie en changeant un robot militaire et en lui donnant des capacités émotionnelles que l’on ne retrouve pas chez les artefacts ordinaires. Le robot est considéré comme étant un humain parce qu’il est capable d’avoir de la sensibilité et de l’humour.
Bien plus tard, il y eu aussi « Andrew », le robot domestique de l’Homme bicentenaire de Chris Columbus, sorti en 1999, et adapté de la nouvelle éponyme d’Isaac Asimov. Tout au long des deux siècles où se déroule cette histoire, le robot évolue, il subit des modifications qui le font paraître de plus en plus humain, et ce dernier se bat juridiquement pour chercher à être reconnu comme un être humain à part entière par l’humanité. Il y parvient au moment où il acquiert enfin une caractéristique essentielle pour tout être vivant, c’est-à-dire la possibilité de mourir...
C’est d’ailleurs intéressant de voir que, dans les œuvres de fiction traitant de l’intelligence artificielle, les oppositions de base entre la vie et la mort, le créateur et sa créature, l’amour et la haine, ou le fait de donner la vie ou de tuer semblent perdre leurs frontières pour se mêler, car on a un peu l’impression qu’une créature artificielle ne peut être considérée comme intelligente que si elle est aussi vivante, et que donc elle a aussi la capacité à mourir. C’est ainsi que Frankenstein finit par se faire tuer par sa créature, ou que Tyrell, le créateur des réplicants de Blade Runner, se fait écraser la tête après un baiser de la mort donné par une de ses créatures qui souhaitait l’obliger à modifier son caractère génétique afin de prolonger sa durée de vie...
Ces jeux curieux entre la vie et la mort, la créature et son créateur, le fait de donner la vie et de tuer se retrouvent chez ce même réalisateur qu’est Ridley Scott dans d’autres œuvres cinématographiques. Déjà, dans le premier Alien sorti en 1979, on rencontre, en plus d’une intelligence artificielle assez basique chargée de piloter le vaisseau spatial et appelée « Maman », un androïde caché parmi les humains appelé « Ash ». Sans vouloir interpréter tout de façon freudienne, il est difficile de manquer dans ce film les jeux multiples sur la reproduction et la sexualité, avec une certaine obsession pour l’orifice buccal : les êtres humains sont contaminés par les aliens qui leur pondent un fœtus de créature dans la bouche, les aliens sont pourvus d’une tête phalloïde ainsi que d’une deuxième bouche rétractile dans leur bouche, l’androïde Ash cherche à étouffer Ripley en lui introduisant un magazine dans la bouche en une parodie de scène de fellation, les androïdes sont des machines dont les circuits sont alimentés par un liquide blanc et gluant...
On dirait vraiment que ces idées hantent le réalisateur américain car dans Prometheus, son dernier film en date, ces obsessions sur les modes de reproduction et sur l’artificiel sont encore plus criantes : si les machines androïdes sont des créations des humains, nous, les êtres humains, serions les créations d’une espèce extra-terrestre appelée les « Ingénieurs » ; l’origine de la vie sur Terre serait due au sacrifice d’un Ingénieur qui aurait mêlé l’ADN de son organisme à l’eau à travers l’action de nanorobots ; ces mêmes nanorobots seraient capables de contaminer un être humain pour le transformer en créature zombiesque parvenant à féconder une femme stérile ; un Ingénieur sorti de son hibernation cherchera à détruire les humains que son espèce est parvenue à créer... Cette fois-ci, les monstrueuses créatures, ce sont nous, et nos créateurs cherchent à nous détruire comme avait tenté de le faire le Docteur Frankenstein.
Sans dresser une liste exhaustive des œuvres de fiction (cinématographiques) où sont présentées des intelligences artificielles et leurs incarnations sous forme de robot (j’aurais pu parler d’I, Robot d’Alex Proyas qui est sorti en 2004 ou d’A.I. de Steven Spielberg qui est sorti en 2001), je crois que l’une des visions les plus réalistes mais néanmoins tordues qui soient sur les liens entre la nature et l’artificiel, le modèle et sa copie, se rencontrent dans le du film de science-fiction franco-espagnol Eva réalisé par Kike Maíllo et sorti en 2011 où se mêlent les sentiments humains d’amour, de jalousie et de haine dans un monde de petits génies de l’intelligence artificielle et de la robotique.
Enfin, pour l’instant, nous n’en sommes pas encore là. Les robots que j’ai croisés au mois de mars de cette année sont plein de potentialités en terme de capteurs et de capacités d’action mais, à mon sens, ils sont encore loin d’être dotés de programmes pouvant leur donner un semblant de comportement intelligent...
Nao
« Nao » d’Aldebaran Robotics

Reeti
« Reeti » de Robopec

RoboThespian
« RoboThespian » de Engineered Arts Limited




Lundi, le 22 novembre 2010
Small world
Hier, je me trouvais en Suisse, et j’ai déjeuné avec ami français dans un restaurant chinois. À un moment, il a calculé les heures de décalage avant de s’excuser pour envoyer, avant qu’elle ne dorme, un message depuis son téléphone portable à une copine russe vivant près de la mer du Japon...


Dimanche, le 28 février 2010
Sans commentaire
Un peu trop occupé en ce moment pour ajouter de nouvelles notes, je voulais juste indiquer que je ferme les commentaires de ce blogue.
Non qu’ils aient été trop nombreux, ou hors de propos... mais j’y suis contraint pour des raisons techniques.
Jusqu’à présent, les commentaires passaient par une petite application gratuite et simple d’utilisation d’HaloScan qui, bien que ralentissant fortement l’accès aux pages en faisant appel à des informations externes, vous permettait, chère lectrice, chère lecteur, de laisser un mot, ce qui était très agréable.
Cependant cette application vient de passer sous le contrôle de JS-Kit Echo, qui propose à la place une version payante et qui ne me permet plus d’assurer correctement la modération des messages.
Par conséquent, avant que je puisse trouver une solution de rechange, les commentaires ne se feront plus désormais sur ce site...
Ce n’est que temporaire, et si vous voulez me contacter, vous pouvez toujours le faire en allant ici.
À bientôt !


Lundi, le 23 novembre 2009
Mon univers se détruit... mais en musique
Sans faire de bruit, ce blogue vient de fêter son septième anniversaire.
Pas beaucoup de temps pour des mises à jour, mais bon, je vis ces derniers temps avec l’impression curieuse que tout est en train de se casser la figure.
Cela avait commencé par mes problèmes de téléphone, il y a quelques semaines. Un technicien était passé chez moi sans pouvoir arranger quoi que ce soit, mais j’ai retrouvé mon téléphone (et Internet) peu après, comme par magie.
Ensuite, ce fut au tour de mon fournisseur d’accès Internet... des problèmes à répétition.
Puis, un dimanche matin, j’ai cru que mon réfrigérateur m’avait lâché. Plus de lumière, et je n’entendais plus le moteur du frigo. J’ai fait des recherches sur Internet pour voir ce que cela allait me coûter de le remplacer. Quelques heures plus tard, il faisait toujours aussi froid dans mon réfrigérateur et dans mon congélateur : il fonctionnait encore, il n’y avait que la lampe à changer.
Et enfin, comme j’étais assez en retard dans mes travaux professionnels, je travaillais un soir sur mon ordinateur et j’ai décidé de dîner d’un potage à l’indienne, vite fait... Un geste maladroit, un temps de réaction un poil trop lent, et plouf le portable, game over. Bien entendu, mes dernières sauvegardes dataient d’assez longtemps, j’avais perdu des journées de travail ainsi que de nombreux courriers électroniques importants. Argh...
Le lendemain, après avoir compris que la machine ne redémarrerait plus jamais malgré une nuit au sec, je l’ai apportée auprès de réparateurs dans l’espoir de sauver le disque dur, et, après avoir regardé ce que je pouvais récupérer comme données sur mes autres ordinateurs, je m’en suis acheté un nouveau, un ultra-portable premier prix... qui, tout en étant bien plus performant, faisait presque la moitié du prix de l’ancien alors que je ne l’avais acheté que depuis un an et demi.
Quelques jours plus tard, je me suis changé les idées en allant à un concert avec le Capitaine, même si, contrairement à lui, j’ai clairement préféré Mahler et l’attaque de sa sixième symphonie à l’œuvre de Messiaen.
Mon amour de la musique classique m’a aussi poussé à voir le film le Concert quelques jours plus tard que j’ai trouvé très beau, très drôle et très touchant, et réalisé et interprété avec beaucoup de finesse.
Oui, mon monde s’écroule, mais en musique. Du coup, je pense que je vais aller voir le film catastrophe 2012 rien que pour la bande originale...


Jeudi, le 13 août 2009
Journée évianaise
Excursion bien agréable, hier, à Évian-les-Bains avec des amis.
Ravissante petite bourgade en bord du lac Léman, en face de Lausanne, la ville accueillait l’exposition Rodin et les Arts décoratifs dans le cadre de son Palais Lumière. Superbe exposition, grand moment d’émotion, et quelques souvenirs un peu nostalgiques aussi : j’ai toujours été un grand admirateur du travail de l’auguste Auguste et, durant mon année parisienne, j’allais souvent me ressourcer auprès du jardin de l’hôtel Biron.
Après avoir entendu mes amis discuter de leurs envies communes d’acquérir un téléphone mobile « intelligent », en contemplant la sculpture de créatures mythiques, une naïade enlevée par un satyre, j’ai pensé que fantasy et nouvelles technologies pouvaient enfin de se mêler avec succès : l’invention de l’i-faune.
Plus tard, autre source d’amusement en passant à côté d’une buvette au bord du lac. Nous avons entendu la serveuse s’esclaffer après avoir pris une commande : « Une Vittel-menthe ? À Évian ! »
Un comble, en effet...



Vendredi, le 7 août 2009
Pan ! Dans ta face de bouc !
On ne se moque pas : j’ai un compte sur Facebook.
C’est ici :
Fabrice Méreste
Fabrice Méreste
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Pourquoi moi ? Et pourquoi maintenant, après tant de réticences ? Il se trouve que le cousin Francis (aka Francis Valéry) avait décidé de créer son blog au moment où la blogosphère se désagrégeait (contrairement à moi qui en avais un dès 2002). Alors là, quand Francis m’a invité à rejoindre le célèbre réseau social, tant qu’à aller à contre-courant, je me suis dit : « pourquoi pas ? »


Mardi, le 10 février 2009
La valse des techniciens du téléphone (et de mes humeurs)
On dirait une comptine.
Le premier technicien s’est retrouvé coincé devant la porte de mon immeuble parce qu’il ne m’avait pas prévenu qu’il viendrait. Absurde.
Une deuxième équipe (deux autres techniciens) a trifouillé un peu partout chez moi avant de plier bagage, tout penaud : ces messieurs ne pouvaient pas entrer dans la cour intérieure de l’immeuble où se trouvait un « PC » où ils devaient changer une « paire ». Navrant.
Un quatrième technicien est venu chez moi et a bricolé quelques prises et le fameux « PC », me redonnant de la téléphonie fixe et de l’accès Internet... pendant quelques heures seulement. Déçu.
Un cinquième technicien est arrivé dès le lendemain et m’a fait comprendre qu’il y avait un problème nécessitant une intervention avec une « nacelle » pour me brancher sur un autre « PC », l’ancien étant saturé. Incompréhensif.
Une nouvelle équipe de deux techniciens (un de la deuxième équipe et encore un autre) est arrivée en considérant comme insensé le diagnostic de leur précédent collègue (en fait, ce dernier ne voyait comme solution que de gros travaux dans mon appartement !) et n’a passé que quelques coups de fils à France Telecom (ce sont des sous-traitants), avec la même attente frustrante qu’un abonné lambda. Les techniciens sont repartis en m’indiquant qu’il était possible que mes problèmes ne soient pas résolus avant... deux semaines. Ubuesque.
Après le week-end, et cela sans avoir été prévenu, je découvre que j’ai retrouvé ma ligne téléphonique et mon accès Internet. Ouf. Je reçois un peu plus tard un SMS qui m’indique qu’une intervention va avoir lieu avant le lendemain. J’ignore ce message qui n’est plus d’actualité. Lassé.
Ce matin, très tôt, un coup de téléphone sur ma ligne fixe : le technicien (encore un autre, d’une autre société) qui devait régler mon problème, voulait tester ma ligne et prendre rendez-vous. Il n’avait bien entendu pas été averti qu’une équipe fantôme avait déjà tout réglé, mais sachant comment cela se passait, et les problèmes de communication en interne et avec France Telecom (ce qui est un comble pour des professionnels du domaine, mais bon, les cordonniers...), m’a confié les misères que ce font les différents services du grosse entreprise ou l’impossibilité d’agir, si ce n’est l’incompétence, de certaines entreprises de sous-traitants, tout ça en raison d’une course aux profits. Complice.
SMS à l’instant : « Telecom – Orange vous informe que votre service signalé en dérangement a été rétabli. Merci de votre confiance. » Ouais, de rien, bande d’imbéciles. Ulcéré.
En résumé, plusieurs semaines où je m’étais trouvé coupé du monde (ou presque, si je n’avais pas eu de téléphone portable), des longs moments au téléphone pour essayer d’obtenir des rendez-vous, une valse de techniciens ne sachant communiquer dans leur jargon et donnant des informations contradictoires, et un problème résolu sans savoir par qui ni comment. Joie !


Mardi, le 20 janvier 2009
Telle est (la) vision (du monde)
Depuis hier, dans mon appartement, je n’ai plus accès à Internet. Plus de WiFi, plus d’accès même avec un câble Ethernet. Et plus de téléphone illimité. Et plus de téléphone fixe non plus.
Je suppose que cela est dû aux travaux de raccordement de mon immeuble à la fibre optique, pourtant ces travaux n’auraient dû commencer que dans trois jours.
À quoi cette fibre optique pourrait bien me servir ? J’ai déjà une connexion ADSL qui est tout à fait satisfaite. C’est sans doute pour ceux qui souhaitent recevoir la télévision de cette manière, même si je pense qu’il y a déjà le câble et la TNT là où j’habite. Qu’importe, je n’ai pas de télévision et n’en veux pas, mais rendez-moi ma ligne téléphonique et Internet !
Enfin, cette absence de télé me rappelle une anecdote...
Il y a quelques années, je vivais encore à Saint-Étienne, et mes coordonnées se trouvaient dans les pages blanches. J’étais assez fréquemment sollicité pour participer à des sondages, et les démarcheurs ne manquaient pas pour m’appeler en soirée afin d’essayer de me pousser à la consommation.
Un jour, j’étais tombé sur un vendeur particulièrement tenace qui comptait me vanter les mérites de la télévision par câble et cherchait à me faire prendre un abonnement. Après l’avoir laissé (car je n’avais pas pu en placer une) m’exposer par le menu détail l’avantage qu’il y avait à disposer de toutes ces chaînes, je lui ai dit (ou sans doute redit) que je n’avais pas de poste de télévision.
Cela a dû l’étonner, il s’imaginait que je devais être un extraterrestre, et j’ai senti comme un ton méprisant dans sa voix lorsqu’il a repris mes mots : « Comment ? Vous n’avez pas la télévision ?! »
Foncièrement agacé, je lui ai alors répondu : « Non, je n’ai pas de télévision. Je vais au cinéma, à l’opéra, aux musées, j’assiste à des expositions... La télévision, c’est un loisir de pauvres... »
Je ne pensais rien de ma dernière réplique, mais elle a eu le don de clouer le bec à l’importun.


Mardi, le 18 novembre 2008
Article supprimé
(...)


Dimanche, le 6 avril 2008
Superstar sister
Mon plus jeune frère, installé dans la partie anglophone du Canada depuis quelques mois, a de quoi être fier : son épouse, chercheuse, vient de voir sa renommée internationale boostée par la parution d’un article signé de sa main dans l’une des plus grandes (si ce n’est « la » plus grande des) revues scientifiques au monde.
Les chaînes de télévision canadiennes ont donc interviewé ma belle-sœur, et mon petit frère, armé de son caméscope, a filmé la télévision au moment où son épouse passait à la télé. Les vidéos numériques, il les a mises en place sur Internet de manière à ce que toute la famille puisse y accéder...
À sa plus grande surprise, il n’y a eu que moi à aller le site, voir ses vidéos et féliciter sa femme.
Explication : le reste de la famille, ne parlant pas anglais, n’avait rien compris à l’interface permettant de télécharger les vidéos, et quand bien même certains membres de la famille y étaient parvenus, ils ne comprenaient rien aux propos de l’épouse de mon frère et aux retombées de ses découvertes.
Ben ouais : sic transit gloria mundi, la gloire du monde ne passe pas à travers le temps, à travers l’espace, à travers l’océan et à travers la barrière linguistique.


Mercredi, le 2 janvier 2008
Une année de mots clés
Les différents internautes qui sont arrivés sur mes pages web au cours de l’année 2007 y sont parvenus en suivant des liens amis ou en indiquant quelques termes spécifiques sur des moteurs de recherche. Parmi les expressions employées sur G**gle (très majoritairement), Yah**! (dans moins de 2% des cas), ou, anecdotiquement, sur V*ila ou M$Nsearch, on retrouve (les fautes d’orthographe et de grammaire sont d’origine) :
  • « méreste », « mereste », « blog mereste » et « fabrice » (c’est rassurant, quelque part)
  • les recettes culinaires (« gâteau bagdad », « gâteau christine », etc.)
  • les ambigrammes (« faire un ambigramme, « tatouage ambigramme », « logiciel ambigramme », etc.)
  • des requêtes à connotation sexuelle (« voire toutes les joli fille cheveux chatain », « video amateur de filmer sa voisine jupe relever en cachette », « les pieces de theatre osees en video », etc.)
  • des termes concernant la sculpture (« sculpture », « raku », « stéatite », etc.)
  • les noms des copains (le sculpteur Didier Cottier, le plasticien Laurent Curat, l’artiste multimédia Yann Minh, l’auteur Ugo Bellagamba, etc.)
  • des énigmes (« comment dessiner un chips masqué », « fabriquer un igloo en carton », « saule pleureur sean connery pommier jules verne », « couacs de pétomane car il joue comme un manche », etc.)
  • des personnes qui recherchent des solutions à des problèmes que j’ai rencontrés (« traiteur pot de thèse », « comment préparer pot de soutenance », « je fais une intolérance alimentaire à l’oignon », « four sauter vitre brisée durant pyrolyse », « en raison de travaux coupure d’eau », « ma chaudiere s’arrete sans arret », etc.)
Mouais. Un peu décevant : très peu de monde parvient sur les pages de ce site en rapport avec mes divers écrits.
Il n’empêche que c’est amusant de faire de l’analyse de mots clés. Je crois que si j’avais dû faire une thèse en psychologie (ça aurait très bien pu m’arriver, si, si !), je pense que je me serais intéressé à l’établissement de profils d’internautes à partir des mots clés qu’ils emploient dans les moteurs de recherche. Et après, j’aurais été embauché par G**gle, j’aurais eu une lampe lava sur mon bureau, j’aurais aidé Big Brother tout en me répétant leur mantra « don’t be evil », tout ça en vivant dans un joli univers californien coloré qui fait beaucoup penser à la série du Prisonnier. Ah ben mince alors, non merci !


Samedi, le 1er décembre 2007
Super crédible
Pour me débarrasser d’une personne au téléphone qui tenait absolument à me faire la publicité de son magasin d’ordinateurs, j’ai dit : « Oh, mais moi, l’informatique, je n’y comprends rien, et ça ne m’intéresse pas ! »
Niveau zéro de l’argumentation technophobique : imparable.
L’importun ne pouvait pas savoir que je suis juste un petit peu docteur, enseignant (enfin, quand la faculté ne sera plus bloquée) et chercheur de cette discipline...


Vendredi, le 9 novembre 2007
Radiations nocives
En entrant dans une salle de travaux pratiques remplie d’ordinateurs, une affiche indique : « Merci d’éteindre vos portables avant d’entrer dans les salles informatiques. Ceux-ci causent des dommages aux processeurs. »
Un plaisantin a transformé le « c » de « processeur » en « f », indiquant de façon judicieuse que les enseignants sont aussi sensibles aux radiations...


Vendredi, le 7 septembre 2007
Recherches insolites
Voici un petit échantillon des dernières requêtes lancées sur des moteurs de recherche qui ont permis à des internautes d’accéder à mon site :
  • le nom d’un copain auteur (que je ne citerai pas) associé aux mots « photo » ou « célibataire »... ben non, désolé pour l’admiratrice (ou l’admirateur ?), le copain en question est marié et bien marié et pas près de s’intéresser à quelqu’un d’autre que sa charmante épouse ;
  • logiciel d’ambigrammes : j’aimerai bien en connaître un, mais j’avoue ne pas avoir trouvé de tel outil ;
  • examen corrige sur intelligence artificielle : là non plus, rien sur ce blogue, vous trouverez plutôt des informations de ce genre sur ma page professionnelle d’enseignant-chercheur ;
  • résumé jeu de société david lodge : non, vous ne trouverez pas ça ici, mais c’est un bon bouquin (lisez-le et ne vous contentez pas du résumé !) ;
  • théorie de l’oignon dans shrek : euh... je ne me rappelle plus trop, mais en gros « les ogres, c’est comme les oignons... ça a plusieurs couches » ;
  • mercurochrome antiseptique incolore pour piercing : voir ici au sujet du mercurochrome mais rien de spécifique sur les piercings ;
  • photo igor et grishka : prenez une photo d’un des deux sur Google Images, si elle date un peu, étirez-la pour la partie du visage située sous la bouche de l’un ou l’autre, copiez la modification sur le second, et voilà ;
  • comment obtenir 100 etes-vous un connard prétentieux : voir le test ici, mais si vous souhaitez vous vanter d’un tel score, vous avez peut-être des chances de l’obtenir naturellement sans tricher ;
  • car bateau chapeau nid dinosaure rouge trou casserole : mon Dieu ! mais que recherchais cet internaute avec de tels mots clés ? et dire qu’il s’est retrouvé ici... ;
  • des recherches orientées en dessous de la ceinture, souvent étonnantes :
    • "jeux de roles" sexuel agilité
    • clip recit baise dans des endroits insolite
    • recit "love trivia"
  • magie blanche recettes pour attirer argent : ben ouais, un autre centre d’intérêt humain, quand ce n’est pas le sexe...



Lundi, le 3 septembre 2007
Suivez le fil
Ouaibedeuzéro.
À la limite, ce terme de « Web 2.0 », ça fait peur.
Comme si l’ancien, le bon vieux Web des familles – celui que l’on n’ose pas vraiment appeler « le Web de la première version (ou génération) » – était sur le point d’être enterré, sans s’être assuré du tout qu’il était bien mort, en fin de compte...
Mais bon, quoi qu’il en soit, il y a néanmoins quelques avantages à ce fameux « Web 2.0 », comme le « réseautage social » ou « l’agrégation de communautés » (c’que ça peut faire classe et technobranchouille de dire cela !) que l’on peut retrouver par exemple sur MySpace. J’ai essayé. Mouais. Sympathique au début, mais j’en suis finalement revenu après en avoir éprouvé les limites.
Il n’empêche que, fort de cette expérience ouaibedeuzérotèsque, j’ai à présent réalisé un fil RSS sur le blogue à desseins. Il vous suffit désormais de cliquer sur la petite icône orange caractéristique (que l’on retrouve aussi ici : Abonnez-vous au flux RSS, hop !) afin de vous abonner et d’être, comme par magie, régulièrement averti des mises à jour du blogue sans devoir, mes lecteurs chéris et impatients, cliquer un millier de fois par jour sur ma page dans l’espoir de tomber sur un nouvel article à vous mettre sous la dent (ou l’œil, c’est selon).
Si ce n’est pas du bonheur, ça ?


Jeudi, le 2 août 2007
Le grand retour
Ça y est !
Fin de l’épisode MySpace.
Je reviens dans mon « chez moi ». Quelques journées pour me former correctement aux logiciels d’infographie afin d’avoir une page de garde agréable, encore du temps pour mettre en place une charte graphique, beaucoup de patience pour les « copier-coller » des plus de 300 articles publiés depuis mon entrée dans la blogosphère, il y a presque 5 ans de cela (déjà !), et de la persévérance pour le codage permettant de chercher les informations et les afficher proprement.
Je suis plutôt satisfait du résultat : interface légère et conviviale (du moins, je l’espère !), récupération assez réussie (il n’y a que les commentaires de toute la grande période de mon passage de Blogger à Free qui ont hélas définitivement disparu), accès aisé à mes productions littéraires ou plastiques.
Soyez les bienvenus chez moi !


Mardi, le 24 juillet 2007
De la poussière
Depuis quelques jours, je fais de la sculpture sur stéatite dans mon appartement. Du coup, il y a plein d’éclats un peu partout, et surtout, de la poussière, vu que cette pierre est pleine de talc.
Bizarre : j’ai l’impression que ce sont les vacances sur la blogosphère. Les copains de MySpace semblent aux abonnés absents. Pas de nouvel article, plus de commentaire. Espérons qu’ils se reposent bien.
Pour ma part, je compte partir bientôt. Partir en vacances, oui, car les Antilles, ce sera dans moins de deux semaines ; mais je parlais surtout de mon départ prochain de MySpace. Je compte en effet reconstruire mon site web perso, avec des vraies pages sur mes textes, sur mes sculptures et un blog contenant les archives des diverses versions des carnets virtuels tenus depuis... 2002. Eh bien, voilà encore quelque chose à dépoussiérer !


Mercredi, le 27 juin 2007
Le nain Ternette et l’âne Haunime
Samedi dernier, j’ai été victime d’hameçonnage (ou de "phishing", vu que MySpace ne sait pas parler français). Bon, hein, rien de grave, je n’ai eu qu’à changer mon mot de passe, rien n’a été touché ou perdu, contrairement à ce qui est arrivé au malheureux ami Bernard...
Il n’empêche, si je reprends la définition de l’hameçonnage ("technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité", merci Wikipedia), quelqu’un aurait essayé de se faire passer pour moi...
Oui, mais bon, pourquoi moi ? Suis-je si connu ? Et pour quoi faire ? Du coup, j’ai passé le test pour savoir si j’étais un connard prétentieux (sic) et en fait non, ou du moins je n’ai qu’un petit score de 34, soit :
"Sur une échelle allant de 0 à 100, votre score de Connard Prétentieux est très exactement de 34.
Vous vous sentez parfois obligé d’afficher votre supériorité, mais dans l’ensemble vous restez quelqu’un d’ouvert capable de prendre en compte l’opinion d’autrui. Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur un forum, vous privilégiez le débat d’idée et la discussion à la rhétorique et aux attaques personnelles. Continuez sur cette voie. Ne vous laissez pas entraîner dans des disputes stériles par des imbéciles ou des connards prétentieux. Vous valez mieux que ça !"
Me voilà rassuré. En clair, relativisons : un méchant pirate essayait de se faire passer pour moi, mais pas parce que je suis moi, Fabrice Méreste, auteur et sculpteur, il aurait pu choisir n’importe quel quidam, et ceci à des fins très vraisemblablement peu louables...
Voilà, pour ceux qui sont allés jusqu’au bout de la lecture de cet article, désolé pour les jeux de mots laids en titre.


Mardi, le 8 mai 2007
Le théoricien
[Voici un texte reflétant mes angoisses en rapport avec l’état du monde et de mes connaissances personnelles très spécialisées sur le domaine.
Espérons que cela ne restera que de la fiction...]

À l’Université, les étudiants l’appelaient entre eux « Professeur Tournesol ». Au laboratoire, bien qu’il n’ait pas porté de surnom officiel, il était considéré par ses collègues comme une espèce de dinosaure. Ses derniers doctorants avaient soutenu leurs thèses depuis bien longtemps, ses sujets de recherche étaient aujourd’hui complètement désuets. Le directeur lui avait fait savoir à de multiples reprises que la seule manière pour lui de s’en sortir aurait été de demander un CRCT, un « congé pour reconversion et congé thématique », mais il s’obstinait à ne rien changer à son mode de fonctionnement. Travaillant en électron libre, il poursuivait son petit bonhomme de chemin dans le domaine le plus théorique qui soit de l’apprentissage automatique, ce thème de l’intelligence artificielle qui cherchait à rendre les machines plus « intelligentes » à travers des processus d’apprentissage. Tout juste toléré – car il publiait quand même chaque année son lot d’articles dans des revues qui avaient en commun de contenir en sous-titre les termes « theoretical issues » –, il occupait le bureau le plus exigu du campus, avec pour seul mobilier une armoire bancale pleine de vieux livres accumulés au fil des années, une chaise, une table de classe et une antiquité d’ordinateur dont la déplorable définition d’écran fatiguait ses yeux désabusés.

L’époque était à la recherche appliquée. Ainsi, chaque fois qu’il demandait des crédits pour partir en mission, il se voyait répondre une fin de non recevoir, les conférences où il souhaitait se rendre ne se trouvaient jamais parmi celles de la liste que le laboratoire finançait. Un jour, à sa grande surprise, on parla de lui. Un de ses articles avait été cité dans un papier d’une équipe américaine qui essayait de mettre au point un système d’analyse des blogs d’étudiants. L’objectif affiché était de prévenir une tragédie telle que l’absurde carnage qui s’était produit en Virginie, à la mi-avril 2007. Ses travaux purement théoriques en apprentissage automatique avaient ainsi quelque espoir d’être réutilisés dans des applications concrètes. Seulement, il n’y avait qu’aux États-Unis que cela pouvait se produire.

Il fit quand même une chose qu’il n’imaginait possible : il répondit à un appel à projet initié par le Ministère délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies. L’enveloppe budgétaire de ces projets avait sensiblement gonflé peu après les élections présidentielles et législatives. Malgré son ignorance des chiffres et le peu de contact qu’il avait avec ses collègues du même ou d’autres laboratoires, sa proposition reçut une réponse favorable. Il pouvait à présent monter une équipe rien qu’à lui, incitant des étudiants brillants à venir à ses côtés pour les encadrer en thèse, accueillir des stagiaires de master de recherche et faire travailler des ingénieurs… Ses collègues jaloux se dirent que la comète avait tardé à s’écraser sur Terre et que le dinosaure, au lieu de disparaître, s’était en fin de compte adapté, prêt à dévorer les mammifères.

Boostés par l’argent, les travaux qu’il dirigeait avancèrent au pas de charge. Les algorithmes fondamentaux qu’il avait développés trouvaient une application idéale dans la fouille de données multiformes telles que les informations présentes sur l’internet. Peu soucieux de ses semblables, il ne se rendit pas compte que le nouveau président de la République avait fait passer en douceur tout un ensemble de mesures inspirées de l’USA PATRIOT Act.

Les jeunes docteurs qu’il avait formés ne trouvèrent pas de postes dans la recherche ou l’enseignement supérieur mais dans une autre instance ministérielle, celle de l’Intérieur.

Lorsque les mesures liberticides mises en place par le gouvernement furent trop visibles, lorsque les forums et les blogs commencèrent à s’enflammer sur l’internet, avant que le feu de la rébellion ne descende dans la rue, il ne fallut qu’un instant à la Police pour l’étouffer en arrêtant quelques centaines de meneurs. Grâce aux outils de veille dont elle disposait pour prendre le pouls de la conscience de la France, elle avait pu remonter jusqu’aux principaux fauteurs de trouble potentiels : les petits moucherons, en s’agitant sur la Toile, croyaient s’en servir pour communiquer alors qu’ils ne faisaient qu’attirer à eux la vorace araignée.

Quand le professeur vit le lendemain les arrestations des blogueurs aux journaux télévisés, il eut la désagréable impression qu’il avait peut-être été un des innombrables engrenages d’une énorme machine répressive, mais cette idée s’envola aussi rapidement qu’elle était apparue. Après tout, il n’était qu’un théoricien.


© Fabrice Méreste, 2007.



Jeudi, le 29 mars 2007
Et un, et deux, et Web 2.0
Oups, presque un mois sans billet sur mon weblog. Mais bon, je l’ai déjà dit à de multiples reprises, c’est dorénavant via mon espace personnel sur MySpace que je donne régulièrement des nouvelles. Ben ouais, moi, un professionnel de l’informatique (je ne vous ai pas permis de rigoler !), moi qui pensais que le Web 2.0 n’était qu’une vaste fumisterie, j’ai migré sur une plate-forme de réseautage social via Internet (si c’est pas malheureux...)
Mais il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que les stars de la blogosphère ne sont plus (je lis des weblogs depuis fin 2001, et je tiens le mien depuis mi-2002), que les commentaires de weblogs personnels se sont réduits comme peau de chagrin, ou qu’ils se limitent la plupart du temps aux "preum’s" ou "kikoolol", à part pour quelques sites de personnes dont bloguer est une partie de leur métier (par exemple, dans le cas des blogs-BD, afin d’entrenir l’intérêt du public pour leurs créations hors du monde virtuel).
Peut-être est-ce lié à la vague de skybloguisation des ados et post-ados qui a déferlé sur le Net comme un tsunami et en a rejeté les personnes à la recherche d’un peu plus de contenu et de forme littéraire, peut-être est-ce lié à une certaine lassitude des auteurs et de leurs lecteurs qui ont grandi, changé de métier ou de statut social, et eut moins de temps, je ne sais, toujours est-il que les faits sont là. C’est ainsi que j’ai migré mon blog pour une certaine durée ici et que je ne reviendrais sans doute sur celui de mon site personnel que lorsque j’en aurai changé la structure, intégré des composantes du Web 2.0, et que j’aurai des choses à vous raconter (telle que la publication de mon roman, croisons les doigts !)
À bientôt, ici ou ailleurs !


Mardi, le 20 février 2007
Guique-moi donc : guique êtes-vous ?
En ce jour de Mardi Gras, j’ai croisé plein de Schtroumpfs déguisés (ainsi qu’un adulte portant bonnet et pantalon de sport blancs avec un anorak bleu, mais je crois que ce monsieur ne voulait pas être déguisé, enfin bref).
Donc plein de gamins déguisés, oui, mais pas moi, hein, non...
Et pourtant, je me rappelle d’une soirée d’Halloween - il y a 10 ans maintenant ! - où je m’étais rendu en discothèque (tout seul, si !) en costume de vampire (sur le flyer, il était indiqué "entrée gratuite" si déguisé).
Je passe à la caisse, entrée gratuite et bonbons à la fraise en cadeaux, mais là, panique en entrant dans la boîte : personne n’était déguisé, à part deux ou trois serveurs et le barman.
Là, plusieurs possibilités s’offrent à vous : (1) vous vous évanouissez ou vous mourez de honte, (2) vous vous faites super discret et vous prenez la porte de sortie pour fuir ce traquenard, ou (3) vous assumez, vous vous dites que les autres n’ont pas voulu jouer le jeu mais que cela ne va pas vous empêchez de vous amuser.
Ben ouais, pour moi, c’était la réponse (3), et je n’avais rien bu d’autre que du nectar d’abricot.
Ce petit épisode (100% véridique, j’ai des témoins et des photos) pourrait me faire passer pour "geek", cet espèce d’asocial, fan de trucs compliqués qui ne "servent à rien" et d’univers alternatifs. Alors, pour me rassurer (ou voir si je devais consulter), j’ai passé le Geek Test (tiens, v’là un nouveau test, rien que pour toi, Valérie).
Résultat des courses : j’ai presque tout coché dans la catégorie "Apprentissage", presque rien en "J’ai déjà été" (à part à une convention de SF), que les cases en rapport avec la SF dans "Loisirs", etc., et le verdict est le suivant :

12.5% - Geekish Tendencies


(Mééééeuh, c’est pas ma faute, c’est parce que j’ai fait de longues études, en rapport avec l’informatique, et que j’écris de la SF. Mais bon, que des "tendances à la geekitude", mon cas n’est pas désespéré !)


Lundi, le 12 février 2007
La conspiration des demi-sucristes
Ils sont parmi nous. Ce sont nos voisins. Parfois, même, ils font partie de notre famille ou se retrouvent parmi ceux que nous croyons nos amis.
C’est terrible.
Et un jour, lorsqu’il est trop tard, nous découvrons au hasard d’un événement anodin que nous sommes perdus parce qu’ils sont partout.
Oui, j’ose lever le voile, je parle d’EUX : les demi-sucristes.
Hier, j’ai voulu me préparer un thé à la menthe, façon orientale. Très fort et très sucré. D’ordinaire, je ne mets plus jamais de sucre dans mon thé, mais il faut de temps à autre changer ses habitudes. Enfin, bref.
Ce fut au moment où je voulus plonger deux morceaux de sucre dans mon mug que je me rendis compte qu’il n’y en avait qu’un et demi.
C’est quoi, ce demi-sucre ? A quoi ça sert ? Qui a fait ça ?
En voulant récupérer un morceau de sucre entier, j’ouvris la boîte, et pris conscience du massacre : il y avait plein de moitiés de morceaux de sucre...
Et vous croyez que parmi ces moitiés, il y en a une qui correspondrait à sa partie complémentaire ? Ben non, bien entendu, jamais le morceau n’est coupé net en son milieu, il y a toujours une variation qui peut même aller jusqu’au quart de morceau...
C’est pas possible, c’est fait exprès.
Il n’y a pas d’autre explication, parce que sinon, un demi-sucriste, au lieu de se faire lui-même son demi-morceau de sucre, il n’aurait qu’à en chercher un dans la boîte, non ?
Mais c’est plus fort que lui, le demi-sucriste se fait un devoir de choisir un morceau entier afin d’y mettre ses doigts gras, d’y ajouter sa sueur produite par l’effort nécessaire à ce qu’il prend peut-être pour une création mais qui n’est qu’une action destructrice, pitoyable Erostrate, et alors il peut se réjouir du bruit sec que fait le morceau de sucre en se brisant, et dans cette fierté contenue, il remet négligemment dans la boîte le demi-cadavre signant son forfait.
Demi-sucriste, sache-le, ma demeure ne t’est plus la bienvenue !


Samedi, le 10 février 2007
Je suis un Stépamois
La Désencyclopédie, c’est une version parodique de Wikipédia réalisée dans sa version en langue française à l’origine par des Canadiens francophones, puis poursuivie par le reste du monde.
C’est drôle, souvent très bête et rarement méchant. Et plutôt bien trouvé aussi.
Mais parfois même dangereux : j’ai failli mourir de rire en lisant l’article sur Saint-Etienne, ma ville d’adoption. Allez suivre les liens proposés, et bon amusement !


Mardi, le 6 février 2007
Après Fiction Spécial, le Fiction W !
L’excellente maison d’éditions les moutons électriques vient de sortir un numéro spécial (et promotionnel) de sa revue Fiction.
On le trouve en téléchargement gratuit ici
Y’a bon !


Dimanche, le 28 janvier 2007
Kikoolol attitude
Ça y est, j’ai ouvert mon SkyBlog site sur MySpace.
C’est amusant, j’ai retrouvé des gens déjà croisés ici ou là dans la vraie vie à l’occasion d’événements en rapport avec l’écriture (Markus Leicht, Sire Cédric, Laurent Queyssi, Fabrice Colin, Mélanie Fazi, Natacha Giordano...) et j’ai fait la connaissance d’autres personnes sympathiques et fort intéressantes.
En plus, comme c’est tout neuf pour moi, j’ai posté quelques billets ces jours derniers :
– Science-fiction sans technologie n’est-elle que ruine de l’âme ?
– Une justice au royaume pourri du cinéma ?
– Pourquoi écrire ?
– Mylène et moi
Donc maintenant, j’ai une véritable excuse si je suis un peu silencieux sur mon weblog, non ?


Samedi, le 27 janvier 2007
Science-fiction sans technologie n’est-elle que ruine de l’âme ?
Il est assez amusant de voir que de nombreux auteurs de science-fiction sont complètement "largués" au quotidien par la technologie, offrant dans leurs textes des visions se situant à des années-lumière du tout-venant mais carburant dans la vraie vie au low-tech.
Un de mes amis auteurs travaille encore avec un vieil ordinateur avec un modem en bois, et transfère ses fichiers avec une disquette... à la plus grande perplexité de certains éditeurs qui ne savent plus comment récupérer les données binaires sur ce type de support archaïque.
Moi-même, pourtant chercheur en intelligence artificielle, je me refuse à des éléments considérés comme "indispensables" à la vie moderne, et je passe pour un extra-terrestre auprès de ceux qui font ma connaissance.
1) Je n’ai pas de télévision. Moyen d’interactivité nul, on passe trop de temps à regarder des bêtises. Non, la vie est trop courte pour perdre du temps devant la pub. Aujourd’hui, il est vrai que j’arrive à avoir les chaînes de la TNT sur mon ordinateur, mais je me limite aux titres des journaux de 20 heures et à de rares émissions enregistrées de temps à autres.
2) Je n’ai pas de voiture. Je suis de l’espèce hyper-urbaine qui vit avec les transports en commun, ou le roller en cas de grève ou de beaux jours. J’ai pourtant mon permis avec tous ses points et j’avais une voiture pendant une dizaine d’années, mais habitant en centre-ville, je prends bus et tramway pour me déplacer au quotidien, ou train et avion de temps en temps. Je n’ai jamais beaucoup aimé conduire une voiture, je ne suis pas fan de la vitesse, et j’ai toujours un bouquin dans la poche ou mon sac. Les transports en commun, c’est du stress en moins, et du temps de lecture en plus.
3) Je n’ai pas de téléphone portable. Bien sûr, j’ai un téléphone fixe chez moi et à mon bureau, et je consulte très régulièrement mes courriers électroniques. Mais quelle idée saugrenue que de faire croire que l’on a besoin d’être contacté dans l’instant même, à tout moment ? J’avais d’ailleurs écrit une nouvelle au sujet des téléphones portables, il y a de cela quelques années :
Cellulaire sans en avoir l’air
Ce qui est pratique n’est pas toujours nécessaire... Il faut faire des choix dans la vie. :-)


Jeudi, le 18 janvier 2007
Le travail fait rigoler
L’autre jour, j’ai reçu un courrier électronique d’une collègue qui a envoyé son message à tout plein de personnes, dont des gens importants (puisque moi, oui, ben, non...).
Et la brave dame parle de plein de trucs sérieux, notamment d’un nouveau cahier des charges sur lequel il faut travailler, et bla bla bla.
Sauf que dans l’expression « cahier des charges », elle avait oublié de taper le premier « A », produisant un charmant lapsus calami (non je n’ai pas dit lapsus kamini), ou un lapsus clavis si l’on veut être plus exact.
Quand j’ai fait remarquer à ma collègue son erreur (oui, parce que je suis comme ça), elle a hésité entre mourir de honte ou de rire...


Lundi, le 8 janvier 2007
Accident en direct
Internet est un outil formidable. Mais comme dans la vraie vie, il peut y avoir des accidents sur les autoroutes de l’information. Si, si, j’en ai été témoin pas plus tard que hier soir. Je vous retrace ici les malheurs qui sont arrivés à mon interlocuteur au cours d’une partie de clavardage...
Attention, éloignez les enfants, les lignes qui suivent sont aussi pénibles que la vidéo de l’exécution d’un ancien dictateur.

Fabrice dit :
   Bonsoir !
***mon interlocuteur*** dit :
   hello

(et bla bla bli et bla bla bla...)

Fabrice dit :
Cool. Ici, on a merdé avec la galette des rois.
***mon interlocuteur*** dit :
   -
***mon interlocuteur*** dit :
   s
***mon interlocuteur*** dit :
   £µµµM4512¨P°
Fabrice dit :
   ?
Fabrice dit :
   orudgfudr bdtvr’tçà’"èu ?
***mon interlocuteur*** dit :
   EXCUSE VERRE RENVERSE SUR CLAVIER
Fabrice dit :
   Oh merde !
***mon interlocuteur*** dit :
   J4AARETE SALUT
Fabrice dit :
   OK. Bye.

Effrayant, non ?
Ceci dit, je tiens à vous rassurer : mon interlocuteur s’est reconnecté 5 minutes plus tard, lui, son clavier et son ordinateur vont bien. Ouf !


Vendredi, le 29 septembre 2006
Toute la musique que j’aime...
Je viens de découvrir Pandora Internet Radio grâce à un lien trouvé sur les Mnémoglyphes de JR.
Eh béh, c’est achtement bien, comme truc ! Bon, bien sûr, ça ne marche qu’avec des musiques anglophones ou du répertoire classique (méééeuh, rien trouvé en essayant de me faire une radio musicale Mylène Farmer, et on ne se moque pas !) mais une radio avec les Dead Can Dance, c’est super top : j’ai découvert ainsi plein de groupes et chanteurs géniaux à côté desquels j’étais bêtement passé... Enfin, comme j’ai failli m’endormir quand même au bout d’un moment, j’ai essayé une radio Sex Pistols, les résultats étaient prévisibles (les Clashs, les Ramones, etc.), et ça m’a bien réveillé. Ensuite, j’ai essayé une radio Smashing Pumpkins et j’écoute en ce moment une radio Jeff Buckley...
Yeah, pour m’accompagner dans mes travaux devant l’ordinateur, je vais finir par n’écouter plus que ça et la Planète bleue sur la radio suisse romande Couleur 3 !


Mardi, le 26 septembre 2006
Historique des événements, la fin d’un mythe
Lorsque j’avais entendu parler pour la première fois des termes « weblog » et « blog », on m’avait dit que cela venait du journal de bord des capitaines de navire qui consignaient tous les événements de la traversée en mer, avec des calculs, et en particulier des logarithmes. Des logarithmes, donc, d’où log, qui était devenu « weblog » avec son usage par des particuliers sur Internet, abrégé par la suite en « blog ».
Cela m’avait un peu étonné car, de formation scientifique, j’imaginais bien que les navigateurs devaient être en mesure d’effectuer des calculs trigonométriques, mais je ne savais pas trop ce qu’ils auraient pu faire avec des logarithmes. Cette croyance a pourtant persisté jusqu’à la semaine dernière, lorsque je me suis mis à visionner les épisodes de la série Mystères à Twin Peaks de Mark Frost et David Lynch (oui, je sais, mieux vaut tard que jamais). Alors, me diriez-vous, quel rapport avec la choucroute ? Il se trouve que dans le générique est créditée une certaine « Log Lady », la fameuse « Femme (ou Dame) à la bûche ». Un petit coup d’œil sur mon dictionnaire français-anglais et je découvre que « log » signifie « rondin de bois » dans la langue de Shakespeare. Je suis perplexe : un weblog serait une bûche électronique ? Heureusement Wikipedia vient à mon secours. Ce qui était consigné par les navigateurs n’étaient pas des logarithmes, mais les vitesses du bateau, exprimées en nœuds nautiques, vitesses calculées en jetant par-dessus bord un bouée – le plus souvent un rondin de bois, un log – à laquelle était accrochée une corde comportant des nœuds à intervalles réguliers dont le déroulement était chronométré avec un sablier (le rapport distance et temps donnant ainsi la vitesse)...


Dimanche, le 2 juillet 2006
Allô Docteur ? C’est la Noiraude
Cette semaine, mon ancienne Université m’a fait parvenir mon diplôme de doctorat. Ouais, cela fait trois ans et demi que j’ai soutenu ma thèse, mais le diplôme officiel n’a été imprimé que l’an dernier, et ce document avait été égaré quelque part entre la Faculté, les Archives et le Service du Troisième Cycle.
C’est finalement une nouvelle personne qui, en remplaçant une autre (vraisemblablement incompétente) au Service de la Recherche, a repris mon dossier (une liste de demandes postales et électroniques, sans compter tous mes coups de téléphone, je crois qu’on peut appeler ça un « dossier ») et a découvert le précieux papier cartonné.
Un petit message de la part de cette brave dame laissé sur mon répondeur téléphonique, je la rappelle pour lui confirmer l’adresse, et je reçois avec joie un avis du facteur m’indiquant d’aller chercher ma lettre recommandée.
Voilà, c’est officiel, c’est marqué dessus : je suis docteur en informatique... même si j’exerce mon métier d’enseignant-chercheur depuis pas mal d’années, du moins déjà trois en tant que fonctionnaire.
Mais bon, qui dit docteur en informatique, pour tout un chacun, dit aussi spécialiste de tout ce qui touche de près ou de loin aux ordinateurs. J’ai beau préciser que mon domaine, c’est à la fois l’intelligence artificielle, la fouille de données et les sciences cognitives, cela n’empêche pas les gens de mon entourage – amis et famille – de m’appeler au secours lorsqu’ils sont perdus devant leur écran, clavier et souris. On va dire que c’est la rançon du succès. Et il y a des cas qui mettent les nerfs à rude épreuve, même si je n’ai jamais eu l’occasion de dépanner quelqu’un d’aussi nul que ce pauvre monsieur.
Ceci dit, j’ai parfois l’impression d’être le vétérinaire de la Noiraude (si vos souvenirs sont lointains, je vous invite à voir ou revoir cette vidéo ou celle-ci) et je me demande si mon diplôme le plus utile n’est finalement pas plutôt ma licence de psychologie...


Lundi, le 26 juin 2006
Décrochage local
Argh, je ne parviens plus à alimenter régulièrement mon weblog.
Pourtant, j’ai à nouveau l’ADSL à la maison, et j’écris depuis un tout nouvel ordinateur. Mais ça doit être aussi ça : ma machine est dotée de tout un tas de trucs dernier cri dont un bidule qui permet d’avoir (et de voir) la TNT. Or la télévision, tout comme la voiture et le téléphone portable, est un accessoire de la vie moderne dont j’ai toujours réussi à me passer jusqu’à aujourd’hui. Cependant, je suis resté un gamin, et là, c’était comme le lendemain de Noël, des heures à passer en revue les chaînes télévisées jusqu’à me rendre compte que, malgré la qualité numérique, malgré le nombre conséquent de chaînes (chez mes parents, on pouvait voir les six chaînes nationales plus trois chaînes allemandes), je crois en avoir fait le tour : rien de bien neuf sous le soleil. En plus, j’ai de la chance : il y a du football à la télé, donc rien qui puisse attirer mon attention devant l’écran en ce moment, n’éprouvant aucun intérêt pour le ballon rond.
Enfin, voilà, il n’y a pas eu que des plongées dans le virtuel car ces derniers jours ont quand même été l’occasion de voir des copains auteurs.
Tout d’abord, il y a déjà trois semaines de cela, l’ami Francis Valéry était de passage à Saint-Étienne. Francis, avec qui, en compagnie de Jiji, nous avions dîné dans une crêperie qui fait d’excellente râpées, a parlé de tout et de rien, et de son nouveau bouquin Chroniques du Premier Âge, mais peut-être avec un peu moins de cohérence que lorsque nous étions chez moi pour prendre l’apéritif et qu’il y avait encore des bouteilles de Soho et de Malibu dans mon réfrigérateur. Francis, bien que grand amateur de whiskies, s’est avéré être aussi un véritable exterminateur de mes alcools de filles.
Et puis, vendredi dernier, à Lyon, j’étais dans un bar de la Croix-Rousse pour fêter le lancement des Minuscules Flocons de Neige depuis Dix Minutes de David Calvo. Cadre sympa, un peu techno-branchouille, et même si je n’ai pas eu l’occasion de vraiment discuter avec David car pas mal de monde voulaient lui parler (pas grave, nous avions déjà eu l’occasion de parler autour d’une pizza quelques jours plus tôt chez André-François Ruaud), j’en ai profité pour entamer la discussion avec le sympathique Markus Leicht dont je viens de découvrir le blog.


Lundi, le 29 mai 2006
Bien dans le réel, moins dans le virtuel
Ça y est. Enfin, presque... Quel soulagement d’avoir pu vider le dernier carton du déménagement ! Maintenant, mon appartement a désormais une allure à peu près convenable. Les derniers meubles m’ont été livrés ces derniers jours, j’en ai installé une partie avec l’aide d’un copain, le reste tout seul par la suite (je suis à présent un roi du tournevis, du marteau et de la perceuse), et maintenant que j’ai une grande armoire et une nouvelle bibliothèque, j’ai pu m’acheter des fringues... et je vais à nouveau pouvoir m’offrir des livres.
Mouais...
Il n’empêche que, plus de deux mois et demi après ma nouvelle installation dans ce logement, je n’ai toujours pas Internet (enfin, l’ADSL). Et comme plein de contribuables de notre beau pays, j’ai choisi la télédéclaration des revenus. Mmmmmm... Faudrait quand même que je puisse me connecter très prochainement sur le sites des impôts.gouv.freu, sinon, ça va pas l’faire.
À part ça, sachez que je vais présenter mes dernières sculptures lors de l’exposition organisée pendant le Fest’Uval Jean Mon’Arts, au château de Saint-Victor-sur-Loire, à quelques kilomètres de Saint-Étienne.


Dimanche, le 23 avril 2006
En vitesse
M’énerve... Mises à jour limitées ces derniers temps parce que cela fait un mois que j’ai déménagé et que je ne peux toujours pas avoir accès à l’ADSL ; France Telecom et mon fournisseur d’accès Internet se revoient la balle. Par contre, j’ai réussi à installer l’ADSL chez un de mes meilleurs amis, pourtant ce n’était pas gagné avec un identifiant et un mot de passe de chez Cegetruc alors qu’il avait un modem avec un kit Wanachose.
Le soleil brille enfin. Le printemps semble bien installé. Première sortie roller tout à l’heure... Arbres en fleurs. Du bonheur. (Oh, ça rime !) Mon genou (blessé par une entorse l’an dernier) s’est bien remis, le fait de le laisser se reposer et de ne pas aller skier n’a donc pas été vain. Les quelques pentes que je descends en roller à Saint-Étienne ne sont pas les pistes noires des Alpes... et c’est tant mieux, avec la circulation et les obstacles de la vie citadine, ce serait autrement du suicide.


Lundi, le 2 janvier 2006
Et d’une !
Ça y est, j’ai déjà commencé à réaliser les bonnes résolutions énoncées un peu plus tôt.
J’ai profité des dernières heures de vacances pour mettre à jour mon site, il n’y a donc plus de « frame »... Ainsi, même si cela est transparent, il est à présent possible de lier les différentes sections de mon site.
Et puis, comme promis, voici une présentation de mes sculptures.
Voilà une année qui démarre bien !


Dimanche, le 16 octobre 2005
Quelques mots en passant...
Ben tiens, ça fait maintenant plus d’une semaine que je n’ai pas mis de nouveau post sur mon weblog. Pourtant, des trucs, il m’en est quand même arrivé un paquet depuis.
Déjà, j’étais malade. Ça a commencé en début de semaine passée par une sensation bizarre au niveau de la gorge, puis au crâne. Puis le rhume, la grosse fatigue et la voix qui s’en va. Ouais, j’étais presque aphone, alors je réservais ma voix pour le boulot, ce qui fait que mes interlocuteurs au téléphone avaient l’impression de discuter avec le mime Marceau. Pas terrible. Aujourd’hui, ça va un peu mieux, même si je dois toujours encore pas mal tousser.
J’aurais aussi pu parler de la sortie du Tome 2 de la revue Fiction auquel j’ai modestement collaboré par le recueil des témoignages des sieurs Fabrice Colin, Ugo Bellagamba et Thomas Day, tous trois ayant expérimenté la coécriture dans leurs parcours d’auteurs.
Je pourrais aussi raconter que cela va faire bientôt trois ans que je tiens un weblog, débuté sur Blogger, poursuivi sur un site perso installé sur Free et maintenant en place ici. Le problème, c’est que les nouveaux posts s’ajoutent aux anciens sans aucun souci d’archivage et le texte brut finit à présent par atteindre le poids de 100 ko (c’est pas bien), sans compter que les anciennes archives n’ont pas été rapatriées. Et il y a aussi toute la section sculpture à reprendre, avec de meilleures photos, l’ajout de mes nouvelles créations, etc.
Bon, ben, il y a du travail ! Mais ce ne sera pas pour tout de suite car, maintenant que je retrouve peu à peu la forme et que mon temps n’est pas pris par mon job officiel, je vais poursuivre la réécriture de mon roman...


Jeudi, le 31 mars 2005
Hardware error
Pâques, c’est normalement le jour de la résurrection.
Eh bien, c’est aussi celui du jour de la mort de mon ordinateur. Enfin, de son disque dur, du moins. Parce qu’après un démarrage sans échec, voir son bureau orné d’une fenêtre avec un point d’exclamation et le message laconique : « Hardware error », ben, ça fait aussi peur qu’Alien contre Predator avec Freddy et Jason.
Pas glop.
Voilà l’explication de mon silence de ces derniers jours, alors que j’avais plein de petits trucs à raconter.
M’enfin...
Bon, ça va, je travaille maintenant avec une machine de rechange que m’a prêtée la fnacque le temps de la réparation de mon ordi perso à moi qu’il est beau mais qu’il sera tout vide, sniff, je peux dire adieu à mes données non sauvegardées.


Mardi, le 22 mars 2005
Premiers pas dans ma maison
Ça y est, je suis de retour !
L’attente a été longue, mais bon : il y avait du travail. Alors, il est joli mon nouveau site, non ?


Jeudi, le 23 décembre 2004
V.I.S.
(Very Important Stéphanois)
Oui, par la grâce du WiFi (Riri, Loulou, non, je l’ai faite le premier) et de l’agilité techno-branchouille de mon petit frère ingénieur, contrairement à ce que j’ai indiqué dans mon post précédent, je peux me connecter au Ternet depuis le lieu où je vais passer les fêtes de Nouël (ou Nowell, comme vous préférez).
Alors, le voyage s’est bien passé. Je suis parti d’ici et j’ai voyagé avec une ch’tite compagnie qui organise des vols entre la préfecture de la Loire et Nantes (pratique pour se rendre aux Utopiales, tiens, j’y songerai la prochaine fois), Paris (ah, les Champes Zélizéeuh... ah, la Eiffel Tower !)... et... Strasbourg. Si, si. Pourquoi cette dernière ? Je n’en sais rien, mais en tout cas, pour le coup, ça m’arrange, parce que je suis né dans la capitale alsacienne et que je passe les fêtes de la Nativité du Christ avec ma famille proche, devant un vrai feu de cheminée, un vrai sapin décoré avec des jolis cadeaux à son pied, une Crèche (réalisée par votre serviteur mais mise en scène par sa maman), une odeur de petits gâteaux (n’avez-vous jamais vu ou, mieux, goûté aux Spritzbredle ?), des lumières scintillant dans la nuit sous la neige, la messe de Minuit et ses chants sacrés ? (Ambiance 100 % authentique.)
Bon, ben, bref, hier, après une matinée à corriger des copies (un QCM, en plus, la joie), j’ai retrouvé une collègue qui, en partant elle aussi en vacances, a eu la bonté de faire un petit détour pour me déposer à l’aéroport de Saint-Étienne, alias l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon, parce que pour y aller par les transports en commun... Comment ! Je ne vous ai pas raconté ?
OK, donc c’était il y a un peu plus d’une semaine, alors que je venais de prendre mon billet d’avion sur le Ternet (30 € le vol, une promo d’enfer, vous imaginez ?), je me suis dit : « Fab, t’es un gars prudent, tu vas faire un repérage et aller à l’aéroport avant pour pas te retrouver dans la m.... au moment du départ ». Alors, je vais naïvement regarder sur le site, et je trouve des informations qui me parlent de trains, de cars et de taxis. Youpi, tout va bien.
J’hésite un instant entre le car et le train, et comme je connais plus facilement les horaires de la SNCF, je prends mon billet à la gare de Châteaucreux, direction Roanne, et je descends moins d’un quart d’heure plus tard à la gare de Bouthéon.
...
Surprise, c’est une gare perdue au milieu de rien. Enfin, même pas une gare, une espèce d’abribus fantôme pour train paumée dans le brouillard (oui, en plus, il y avait du brouillard à couper à la tronçonneuse). Bien entendu, aucune indication pour se rendre à l’aéroport. Juste un restaurant appelé « Aux deux Ânes » qui fait, compte tenu de la situation, que l’on se sent subitement devenu le troisième. Et soudain, j’entends braire le grison (parce qu’il y avait réellement un tel animal), j’essaie de reprendre mes esprits et je me dis que le petit chemin qu’empruntent les autres personnes qui sont descendues du train avec moi doit bien mener quelque part (et sortir de ce monde parallèle, parce que, ouh là là, j’ai l’impression d’être arrivé dans une autre dimension).
Et le chemin débouche en effet sur des semblants de civilisation. En particulier, il y a deux gendarmes qui arrêtent des voitures à un rond-point. Je me renseigne auprès de ces messieurs (car il n’y a que des indications très locales sur les divers panneaux de circulation du rond-point) et les représentants de la maréchaussée me désignent la route à suivre, sur cinq kilomètres environ, en terminant leur phrase par un « mais vous voulez y aller à pied ?! » pas très rassurant.
Alors, je marche en me repérant à quelques signes, je passe devant la gendarmerie, je traverse toute la petite ville, je tombe sur des panneaux avec un avion caractéristique (froid, froid, froid... chaud, ça y est, je brûle !), je tombe dans une zone industrielle, je me dirige dans une zone commerciale, j’aboutis sur le bas-côté de voies très rapides (argh, c’est vraiment trop dangereux d’être un piéton parfois...) et, au bout d’une heure, les pieds mouillés, froids et boueux, j’entre dans l’aéroport.
Je me renseigne à l’accueil, la demoiselle est ravissante et serviable, mais confirme ce que je craignais : le samedi, au niveau des transports en commun, c’est un peu la mort... et la semaine, il faut tenter sa chance avec les cars du Conseil général de la Loire, parce que venir depuis la gare de Bouthéon, c’est une expérience à ne pas reproduire, surtout chargé de valises. Pas de taxi non plus. Les abribus que j’ai croisés n’indiquaient plus de départs avant le lundi suivant, le train pour Saint-Étienne ne part que dans trois heures... et l’attente avec ce froid... bref, ça s’annonçait mal. J’ai pris le chemin du retour en direction de la gare de Bouthéon (motivé, le gars), puis j’ai vu un car de la fameuse compagnie circulant pour le Conseil général de la Loire et j’ai fait de grands signes désespérés au chauffeur. Ce dernier s’est arrêté, m’a informé qu’il venait de Saint-Étienne et s’en allait dans l’autre sens (m... !) mais m’a indiqué un arrêt où j’avais une chance d’avoir un car pour rentrer chez moi. Et ce fut vrai. Alléluia.
...
Retour à hier.
Je suis arrivé à l’aéroport avec un sac sur le dos, ma valise à roulette à la main, et il n’y avait personne. Ou si, une demoiselle qui venait d’arriver à l’aéroport, et qui appelait quelqu’un pour venir la chercher, car point de taxi à l’horizon (une habitude locale, sans doute). C’est curieux, un aéroport vide. Bon, il y avait bien mon avion indiqué sur l’écran, puis un autre pour Londres, en fin d’après-midi, donc pas d’inquiétude. Je me suis assis (ouais, il n’y avait pas à se battre pour trouver un siège de libre), j’ai pris un bouquin et je ne suis sorti de ma lecture qu’à quelques occasions, lorsque des demoiselles en uniforme (qui était fort charmantes, au demeurant) passaient en me disant un souriant « bonjour ! ».
Puis un homme à moustaches s’est installé à un guichet et une voix féminine a annoncé dans le hall que l’enregistrement des bagages pouvait commencer. Je me suis retourné, j’étais toujours tout seul. Sur le coup, je peux dire que je me suis senti... très important. Tant de gens aux petits soins pour ma modeste personne ? Puis nouvelle attente armée d’un bouquin. Dans mon dos, pendant que je lisais, j’ai entendu un couple de personnes âgées prendre place dans le hall d’embarquement. Et nous avons été trois à monter dans l’avion (qui pouvait transporter une cinquantaine de passagers). À vrai dire, nous étions cinq, en comptant l’hôtesse de l’air et le commandant de bord. Hallucinant. Le pire, c’est que les autres voyageurs ont aussi bénéficié de tarifs à trente euros... Gasp. Et pourtant, nous avions été traités comme des princes.
Et au bout d’une heure et quelques minutes de vol dans les nuages (ah non, ce ne sont pas des nuages bas tout bizarres, à l’est, mais la chaîne des Alpes), nous sommes arrivés à Entzheim (alias l’aéroport international de Strasbourg), découvrant du ciel que la terre était recouverte de neige...
À Saint-Étienne, il faisait froid avec grand soleil mais, en Alsace, l’ambiance de Noël s’annonçait bien 100 % authentique.


Vendredi, le 30 juillet 2004
Rêves de composants électroniques
Dans la vraie vie, celle où j’ai un autre nom, avec un métier qui me rapporte des sous (parce que les seuls droits d’auteur que j’aie jamais touchés ne m’ont permis que de payer un restaurant à des amis, donc c’est pas bézef), j’exerce moult (qui a dit "frites" ?) responsabilités. Et parmi celles-ci, je suis "responsable informatique non technique".
Ouais.
En clair, je gère plus ou moins le parc informatique (c’est-à-dire que je recense qui a quoi) et je prends les commandes de nouveaux matériels. Mmmmm. Quand je dis ça, ça l’fait moins, non ? Parce qu’il n’y a pas à dire, mais je suis une bille en informatique, du moins dans son versant matériel et technique. OK, je ne suis pas ingénieur, je suis seulement docteur en info, mais l’intelligence artificielle a autant à voir avec le matériel informatique ou l’installation d’un réseau que... euh... disons, la psychanalyse n’en a avec la chirurgie du cerveau (vous ne voyez pas le rapport ? tant pis).
Bon, soit. Quand je commande du matos pour mes collègues, je suis à peu près sûr de rappeler notre fournisseur officiel dans 24 heures. La faible qualité du matériel est sans doute une raison de la chose, mais j’ai un peu l’impression d’être maudit : entre mes mains, un ordinateur ne démarre plus, le lecteur CD ne fonctionne qu’une fois sur deux, l’aspirateur n’aspire plus, la vitre du four éclate lors du nettoyage par pyrolyse. Donc, rien d’étonnant à ce que, parfois, je préfère m’adonner à la sculpture, là au moins, pas d’ennui lié des aberrations électroniques ou électriques.
Mais voilà. J’ai décidé de m’abonner à l’ADSL. Et donc, hier, j’ai reçu mon joli colis, j’ai tout sorti avec précaution, lu avec attention, j’ai allumé mon ordi, installé ce qu’il faut, tout s’est fait de manière quasi-automatique, mais... rien, problème de connexion. Je vérifie tout, je rebranche, éteins, redémarre l’ordinateur, réeffectue la manipulation, désinstalle, réinstalle, toujours rien, nada, que dalle, le néant de la connexion. De guerre lasse, après de longs moments à trifouiller vainement les câbles, à suivre les différentes voies des procédures d’installation sans succès, je me suis couché, en me disant que, définitivement, il y a un truc qui devait m’échapper.
Ce matin, je me suis préparé à appeler la hotline. Par précaution, j’ai réeffectué la manip de connexion qui, la veille, m’avait occasionné bien des crises de nerfs... et... miracle ! ça fonctionne.
J’imagine la honte suprême que j’aurais eu avec le personne de la hotline si cela s’était produit. Là, je n’avais rien fait d’autre qu’éteindre tout le matériel pendant la nuit, et Dieu sait que j’avais pourtant tout éteint pendant mes tests, quelques heures plus tôt, et cela a suffi pour que tout fonctionne comme il faut.
Mais pourquoi donc ? C’est un peu magique. J’ai donc une théorie. Le mariage réussi entre mon ordinateur et mon boîtier ADSL n’a pu se faire d’emblée. J’imagine mal la machine qui me sert d’ordinateur accepter directement de se faire pénétrer par la prise du modem. Oui, agir ainsi, ce n’est pas très galant. Par conséquent, mes deux appareils ont dû passer une nuit ensemble, sans être connecté, et ce n’est qu’après avoir pu rêver l’un et l’autre, dans dans des lits séparés, qu’ils ont pu ensuite entreprendre de se lier... et cela pour mon bonheur.
Ah, quand même, on est peu de choses. Tiens, faut que j’aille voir « I, robot », ça me changera les idées...


Mardi, le 20 juillet 2004
Plongée dans les ténèbres
Plein de trucs curieux arrivés ces derniers jours.
D’abord, une nouvelle qui m’a fait plaisir, sur l’instant : un copain qui déprimait depuis plus de deux ans suite à une rupture a retrouvé une petite amie. Content pour lui. Je demande des détails sur la miss. C’est une blonde de vingt ans. Ah... (il a plus de 15 ans qu’elle). Et, de la manière dont il me l’a décrite, elle est exactement comme son ex. Angoisse : l’histoire qu’il a vécue ne lui a vraiment pas servi de leçon ?
J’ai aussi eu des nouvelles de D. Un message sur mon répondeur. Depuis sa sortie de l’hôpital, il y a des mois, il n’avait plus donné signe de vie. Je l’ai aussitôt appelé. Il avait l’air complètement stone au téléphone. Il dort toute la journée, sonné par les médocs. Pourtant, avec la fin prochaine de son arrêt médical, il a pris conscience d’arriver au bout du tunnel cotonneux dans lequel on le laissait traîner depuis un an. Welcome to the real world.
Passage éclair de papa-maman. C’était sympa, ils étaient tout bronzés (la retraite, chez certains, ça signifie vraiment les vacances), et ça doit être la première fois qu’ils ont squatté dans mon nouvel appart.
Mon père avait son appareil photo. Alors petite mise à jour du sculpturoblog. Profitez-en pour voir de jolies choses...
À propos de « Jolies Choses », je vous conseille le blog de Virginie. Qui ça ? Indices : sexe, violence et drogue. Mais surtout des mots, des mots, des mots...
Sans transition : l’alcool tue au volant, et pas nécessairement celui qui a conduit bourré. Et quand il ne tue pas... ça peut donner ça... (vous n’aviez pas vu les jolies choses avant ? tant pis pour vous, c’est aussi ça, la vraie vie.)
Je crois que je vais passer à la nuit à écrire après des semaines à me contenter de bosser, mater des DVD et jouer sur l’ordi. C’est dingue, mais me faut-il l’électrochoc de me prendre une veste, voir des images fortes et lire des mots puissants pour retrouver l’essence de moi-même ?


Mardi, le 20 avril 2004
Les voies du hasard...
Ça faisait longtemps : par quels chemins saugrenus arrivez-vous sur ce carnet virtuel ?
Voici quelques requêtes effectuées sur les moteurs de recherche qui ont permis d’arriver jusqu’ici :
  • avis de décès gratuit des Vosges : oh ! même dans ces instants-là, on trouve des gens pingres ?
  • mauvais côté de l’acrylique : euh... ça sèche plus vite que l’huile, ce qui a son avantage mais aussi ses inconvénients, et ça fait des taches quand on ne sait pas peindre...
  • lingerie femme obèse : certes, il en faut pour tous les goûts, mais bon, vous ne trouverez rien d’intéressant sur ce sujet ici
  • composition du centre des épluchures de banane : en voilà une requête curieuse... désolé de ne pouvoir donner plus d’information à cet étonnant chercheur, mais bon, ça ne se mange pas
  • gâteau en forme de moto : euh, pourquoi pas ? tant qu’on ne fait pas d’excès...
  • recettes à la noix de coco : oui, oui, vous trouverez un gâteau à la noix de coco cuisiné au four à micro-ondes dans mes archives, dans la partie Avide de bonne chère
  • recette de cuisine gratuitement avec image aux micro-ondes : ah, il n’y a que des réponses partielles à cette requête, il y a bien des recettes livrées gratuitement sur ce site, certes, mais il n’y a pas d’images autres que mes sculptures
  • toutes les recettes de cuisine : toutes, euh, il ne faut peut-être pas abuser, quand même !
  • biographie du plus grand pâtissier du monde : non, sans blague ? vous allez me faire rougir
  • nourriture dégueulasse : ah... voilà qui permet de relativiser...



Mardi, le 18 novembre 2003
Avinnersaire : un an sur la blogosphère
Ça y est !
Le weblog, blog ou avirtuel Singuliers fête sa première année d’existence.
Dans mon premier message, je me posais diverses questions :
  • Aurais-je réalisé une bonne thèse ?
  • Serais-je qualifié au poste de maître de conférences ?
  • Y aura-t-il un poste dans mon domaine ?
  • Devrais-je quitter cette bonne ville de Lyon ?
À toutes ces questions, je peux à présent répondre par l’affirmative, ayant depuis trouvé un poste d’enseignant-chercheur à Saint-Étienne.
Et en un an, outre les changements dans ma vie professionnelle ainsi que l’écriture et la publication de mon premier texte, bien d’autres choses se sont passées...
  • 5000 visites depuis janvier 2003 et le passage de Blogger à Free (et un nouveau déménagement de Singuliers qui se produira sans doute prochainement si Free ne parvient pas à régler tous ses problèmes) ;
  • des posts journaliers, passage à un rythme hebdomadaire ;
  • des prises de tête à trouver comment faire débuter le titre de mes posts par le terme « avis  » ;
  • apparitions de nouveaux blogs, disparitions de certains (comme Eaux troubles d’Olivier) ou changements de noms d’autres (Captain & Books d’André-François est devenu >>Neverlands) ;
  • via le blog et Internet, j’ai fait la connaissance de la sympathique bloggeuse canadienne Akelia qui, entre deux voyages en Europe, vit depuis quelques mois dans la région lyonnaise ;
  • plus triste, la Gang, cette extraordinaire entité qui regroupait mes amis auteurs et amateurs de science-fiction et fantasy, semble avoir perdu sa vitalité et sa raison d’être...
Merci de votre fidélité et à bientôt pour d’autres avis singuliers dans un monde pluriel !


Samedi, le 13 septembre 2003
À viser tout le temps à côté, on finit par rater sa cible
Ce titre qui a l’air d’un proverbe suisse ou d’une citation de Guillaume Tell (ou les deux) m’a été inspiré par un fait bien singulier (dans un monde pluriel, merci, vous suivez).
Il y a quelque temps, j’ai acheté une lessive de marque ***bip*** qui me proposait, après avoir indiqué par retour de courrier mes coordonnées, l’offre de quatre magazines : 3 numéros de Femme ***bip*** et un numéro de Cuisine ***bip***. Moi, comme j’adore les cadeaux (et donc les anniversaires ainsi que Noël), j’ai rempli le petit bulletin et — ô miracle ! — un premier numéro de Femme ***bip*** est parvenu hier dans ma boîte aux lettres. Numéro fort intéressant, ma foi, car même s’il est déjà à la poubelle aujourd’hui (celle destinée aux journaux et emballages, faut penser à recycler !), il a été réellement « utilisé » car j’y ai retiré toutes les pages qui sont, pour moi, pertinentes, à savoir les recettes de cuisine. J’avoue aussi que ça m’a permis de savoir que les Journées du Patrimoine auront lieu les 20 et 21 septembre, cette année, et j’ai pu combler mes lacunes en culture people ou connaître les tendances du maquillage pour la période automne-hiver (sachez, mesdames, que le « pop art mène la danse », mais ne me demandez pas ce que cela signifie, faut pas abuser non plus). Et ce magazine était accompagné d’une lettre commençant par : « Madame, (...) ».
Ben non. Ma chère Claire, responsable des abonnements, « Fabrice », c’est un prénom de garçon.
Hé quoi ?!
Il n’y a pas d’autres mecs sur Terre que moi à acheter des paquets de lessive ?
Et suis-je le seul être masculin à faire de la cuisine, et à plutôt bien me débrouiller aux fourneaux ?
Ben mince alors !
Il arrive cependant que l’on me prenne, au lieu d’une ménagère de moins de 50 ans, pour un môme. Suffit que j’achète de la préparation en poudre instantanée pour boisson cacaotée ou de la pâte à tartiner aux noisettes. Quand il n’y a pas de jeu concours ou de points à collecter pour rafler des bidules, il y a presque toujours une connerie accompagnant ces produits, une bêtise que l’on récupère et pose sur le coin d’un meuble en se disant que ça fera plaisir à un gamin du quartier, mais qu’on oublie toujours et qu’on finit par balancer...
Ah, mesdames et messieurs les publicitaires, à force de viser tout le temps à côté, vous allez finir par rater votre (cœur de) cible.
Mais vous n’êtes pas les seuls. De nombreuses personnes arrivant sur ces pages y sont parvenues à travers des mots clés tapés sur des moteurs de recherche, et je doute qu’elles y aient trouvé une réponse à leurs préoccupations.
Quelques exemples, et profitons-en pour faire, dans la mesure du possible, du Google wish :
  • « Quoi André-Marie Ampère a-t-il inventé » ou « qu’est-ce que fait André-Marie Ampère dans la vie » : ah, le physicien et mathématicien lyonnais est connu pour avoir étudié les courants électriques, et on lui doit l’électrodynamique qui a ouvert la voie à une foule d’inventions ;
  • « Antares identifiant perdu » : euh... pas d’bol, collègue ;
  • « maître de conférences comment être affecté dans une autre université ? » : on peut demander sa mutation au bout de trois ans (il y a plein d’infos sur le site du Ministère de l’Education nationale) ;
  • « Jess Kaan » : prix Merlin 2003 dans la catégorie nouvelle, voir mon compte-rendu de la convention de Flémalle ci-dessous ;
  • « biophones » : ah, amusant, ça ! j’en parle dans ma nouvelle Cellulaire sans en avoir l’air présente sur ce site ;
  • « oxygène hôpital doit rester sous sportif » : euh, il se drogue, cet internaute ?
  • « Dunyach extrait » : certains textes de Jean-Claude Dunyach, ou au moins des extraits, doivent peut-être exister sur un site, mais pas ici ;
  • « sève et le givre » : de Lea Silhol, prix Merlin 2003 dans la catégorie roman, voir mon compte-rendu ci-dessous ;
  • « dessins de tramways de Lyon » : les dessins qui ornent le tramway des TCL représentent les monuments et bâtiments les plus fameux de la capitale des Gaules : la basilique Notre-Dame de Fourvière, la cathédrale Saint-Jean, l’opéra, le Crayon (ou tour de la Part-Dieu), la gare TGV de l’aéroport Saint-Exupéry, etc.
  • « Ugo Bellagamba » : voir son site perso ;
  • « Flémalle convention » : voir ci-dessous ;
  • « docteur Fab » : c’est moi, Docteur Fab et Mister Méreste...
  • « Michel Pagel blog » : je ne crois pas que Michel en ait un...
  • « gâteau dans four micro-ondes » et « recette de biscuit » : voir les diverses recettes dans les archives ;
  • « cuisine pékinoise » : à part la recette du canard (voir dans les archives), je ne peux pas vous aider...
  • « secours singulier » : mais je suis là, je peux faire quelque chose pour vous ?!
Alors, amis lecteurs, ai-je pu, d’une façon ou d’une autre, vous être utile ?


Lundi, le 21 juillet 2003
Avis : attention, peinture fraîche !
Pascal-Jean-Gabriel, dit « Gizmo », le rédacteur de la Clepsydre, également historien et auteur à ses heures, tient aussi la fonction de webmestre de la Gang dont il vient de remettre le site à jour.
Allez-y, c’est beau, c’est bleu...
Vous y trouverez des informations sur les dernières parutions de mes copains gangsters.
Merci Gizmo !


Vendredi, le 20 juin 2003
Avis sur le sens de la vie
Aujourd’hui : la drogue, c’est de la merde
ou : confessions d’un ludomane mangeur de pommes

Je reviens de loin...
Il y a quelques jours, j’ai pris la douloureuse décision de désinstaller Age of Empire, un jeu de stratégie qui était en train de me bouffer la vie.
C’est terrible à dire, mais je crois bien que j’étais complètement drogué.

L’histoire :
J’ai toujours cru avoir une physiologie propre à n’être dépendant de rien. Du moins, d’aucune substance. Je n’apprécie pas vraiment l’alcool et, si jamais il m’arrive d’en boire, ce qui est très rare, c’est toujours en quantité infime (ce qui semble incompréhensible à mon entourage car je ne conduis pas). De toute ma vie, je n’ai fumé qu’un paquet de cigarettes. Sans intérêt. Quelques bouffées de cigarettes qui font rire. Sans intérêt non plus. Je ne tenterai rien de plus costaud, bien entendu, connaissant les ravages provoqués par les drogues sur le cerveau (j’ai vu ça en cours, et je tiens trop à ma tête). Enfin, je ne bois jamais de café et, s’il m’arrive de boire du thé, c’est sans doute moins d’une tasse par mois.
Et pourtant...
Combien d’heures ai-je passées devant un Tetris ?
Combien de temps ai-je perdu avec un jeu de stratégie ?
Il y a déjà quelques années, alors que je venais de recevoir Age of Empires II: The Age of Kings, ma copine de l’époque m’avait fait sentir qu’elle n’appréciait pas d’être délaissée au profit de Jeanne d’Arc (l’un des personnages du jeu). Sur le moment, j’avais trouvé sa réaction ridicule. Mais elle avait raison ! Je n’avais qu’une envie, chaque jour, c’était de rentrer chez moi, d’allumer mon ordinateur et de lancer une partie. Seule la découverte des codes permettant de fausser les règles du jeu m’a vacciné contre la ludopathie.
Il y a quelques mois, je me suis retrouvé chez mes parents, pour un week-end prolongé. J’ai passé de longues soirées à découvrir Age of Mythology: The Titans, à m’extasier des nouveautés, à vouloir progresser dans les scénarios, à poursuivre de nouvelles aventures... Mais bon, ça n’a duré que quelques jours car, ne disposant que d’un vieux PC pauvre en mémoire, à mon domicile, pas moyen d’installer ce jeu...
Il y a quelques semaines, j’ai retrouvé la première version du jeu. J’ai mis quelques jours à terminer les scénarios des diverses campagnes, puis je me suis rabattu ensuite sur les cartes aléatoires et, depuis, ce fut l’horreur.
J’avais du mal à comprendre. J’ai un job passionnant. J’ai des amis. J’ai d’excellentes lectures en attente. Et j’écris. Écrire est vraiment ce qui donne un sens à ma vie... Mais, c’était complètement fou, je n’avais qu’une envie, rentrer au plus vite chez moi pour faire une ou deux parties avant d’être vaincu par le sommeil. Heureusement, de temps en temps, un instant de lucidité me disait de sortir de mon appartement, de voir mes amis, d’assister aux spectacles proposés dans ma bonne ville de Lyon... Bref, d’avoir une vraie vie, pas d’être un zombie avachi devant son ordinateur, passant son temps à une activité vaine, asociale et débilitante.
Tout va bien, je m’en suis sorti. Je me surprends de temps à autre à vouloir recommencer une partie, comme ça, pour voir, mais le jeu n’est plus sur mon ordinateur, et la raison fait son retour  « Non, Fab, arrête de perdre ton temps avec ces conneries. La vie, ce n’est pas ça ! »


Samedi, le 3 mai 2003
A visit of Akelia
Mercredi dernier, j’ai fait la connaissance d’Akelia, weblogueuse canadienne dont je suivais les aventures depuis déjà pas mal de temps.
Pendant deux jours : visite en roller des lieux non touristiques de Lyon, menus non lyonnais (poulet basquaise, kébab, salade de gésiers), déjeuner au soleil avec d’autres weblogueurs de la Gang (André-François et Olivier) dans le Parc Flaubert (ne cherchez pas sur un plan, c’est le Jardin des Chartreux rebaptisé ainsi, on se demande pourquoi, par le philosophe Olivier)...
D’ailleurs, j’ai même une preuve éclatante de la venue de la sympathique Akelia : je n’ai pas pris de photo !


Dimanche, le 6 avril 2003
Avis de nettoyage de printemps
Ça y est, j’ai fait le ménage : les derniers posts de "Singuliers" sont bien rangés, classés par thème et par date.
Je me suis rendu compte que la nouvelle Cellulaire sans en avoir l’air était difficile à lire pour ceux qui ne consultaient pas régulièrement mon avirtuel. Par conséquent, j’ai mis tous les épisodes à la suite dans les textes en ligne. Et j’en ai profité pour mettre en ligne un autre texte : L’homme sans sourire, écrit à Paris, en 1999, une nouvelle fantastique que l’on peut aussi retrouver sur mon site auprès de la Gang.
Bonne lecture !


Mardi, le 28 janvier 2003
Ah, visiteurs de ce blog, d’où venez-vous ?
On en apprend des trucs en regardant qui arrive sur Singuliers et comment...
Par exemple, j’ai été intrigué par le grand nombre de personnes venues sur mon blog avec les mots clés "Guillaume Depardieu jambe". Eh bien, cela m’a permis de découvrir, en particulier ici, que le fils Depardieu dont je parlais à l’occasion du film Le pharmacien de garde allait effectivement se faire amputer une jambe malade depuis longtemps, suite à un accident de moto. Pas drôle.
Ce qui intéresse aussi les gens, c’est ma critique d’Un amour d’outremonde" de Tommasio Pincio (voir ici) : on parvient sur mon blog avec le nom de l’auteur (même à partir de la version italienne de Google !) ou des mots clés tels que "livre science fiction Kurt Cobain".
Encore dans le registre des critiques, il y a celle (non volontaire) du film Brocéliande qui attire toujours autant les internautes...
Et puis, parmi les recherches étonnantes, j’ai noté : "la photo d’un pot de yaourt" (euh...), "photo poumons fumeur" (deux éponges après le passage du Prestige conviendraient peut-être ?), "avis four micro ondes", "collectionneur cuisson four" (???), "fève collection" (recherché par un amateur d’outre-quiévrain), "instant pluriel" (???), "personne célèbre dessin animé année 80", "fabriquer pistolet laser" (sic !) et "photo capitaine igloo" !


Dimanche, le 19 janvier 2003
Ah, visiteurs de ce blog, d’où venez-vous ?
Voici une semaine de folie furieuse qui s’achève.
Une semaine où j’ai passé des nuits plutôt brèves (je me suis levé à 4 heures mercredi, 3 heures jeudi et 1 h 30 du mat’ vendredi afin de boucler le programme de recherche d’un important dossier).
Une semaine où je n’ai pas vraiment eu le temps de poster des nouvelles sur ce blog.
Une semaine où j’ai été un des acteurs malheureux de l’accident qui a permis à un jeune homme désespéré de mettre fin à sa vie.
Alors, bien entendu, j’ai essayé d’avoir un week-end calme, même si je n’ai pu m’empêcher de passer au labo samedi après-midi (on ne se refait pas).
Je suis allé au ciné, j’ai vu ce matin Gangs of New York de Martin Scorsese ainsi que, hier, Le pharmacien de garde, l’excellent film de Jean Veber.
Un mot sur ce dernier film où Guillaume Depardieu et Vincent Perez se partagent l’affiche : comme dans Brocéliande, il y a des histoires de druides et de meurtres en série, comme dans Brocéliande, il y a la même charmante actrice blonde qui se fait tuer d’une horrible manière, mais contrairement à Brocéliande, tout est réaliste, bien filmé, sonnant assez juste (on regrettera quand même Légitimus en travesti et un Depardieu bien trop sensible pour un flic), et surtout, surtout, il y a quelque chose à gratter derrière le film, ce qui est loin d’être le cas de Brocéliande...

Sans transition, chers lecteurs, voici un petit état des différentes façons sur ce blog...
Alors que l’ancienne version de Singuliers sur Blogger se trouvait complètement parasitée par des recherches sur les manières de fabriquer une b*mbe artis*n*le ou de récupérer les M*3 des P*pSt*rs et autres St*r Ac*d*my, si vous arrivez ici, c’est que vous êtes essentiellement passé à travers des liens amis ou que les requêtes que vous avez effectuées dans un moteur de recherche se sont avérées pertinentes.
Parmi ces requêtes, nous avons :
  • des personnes qui s’intéressent à mes recettes (de gâteaux) au four micro-ondes (d’ailleurs Arkadia les teste auprès d’un comité de goûteurs, si, si !)
  • quelqu’un qui voulait avoir une critique du bouquin de Tommaso Pincio (ça fait plaisir) : "un amour d’outremonde"
  • des recherches de blogs selon des critères géographiques : "blog Lyon" ;
  • une personne qui a cherché à avoir des informations sur l’accident de mardi : "mort tramway Berthelot Lyon" ;
  • des recherches de critiques du film Brocéliande dont je parle incidemment dans le questionnaire d’Un Instant/7 Instants ;
  • les inévitables erreurs de direction :
    • "photo de tombe de Kurt Cobain" (avec la critique d’Un amour d’outremonde)
    • "le loup Tex Avery" (parmi les personnages de dessins animés évoqués dans les réponses au questionnaire d’Un Instant/7 Instants) ;
    • "fève de collection" (en rapport avec la recette de gâteau pour l’Épiphanie.



Vendredi, le 10 janvier 2003
Ah, visuel ou pas visuel, telle est la question !
J’ai longtemps hésité à mettre des images sur ce site.
De par sa nature, un weblog est censé mettre en valeur des textes (si possible bien écrits) plutôt qu’une multitude d’images, il suffit de voir le meilleur du pire sur Skyblog.
Enfin, des images, il y en a pourtant toujours eu sur ce weblog : les coins (coins) et bords des différents éléments de cette page sont formés par de petites images.
Alors, j’ai décidé de faire mon propre "logo" (vous allez voir, je me suis foulé !) et de faire afficher ceux des blogs que je lis le plus souvent. Mais bon, à 2 ou 3 Ko le logo, je ne considère pas ça comme une charge excessive...
De plus, les images en question ne s’affichent pas directement sur l’écran (certes, cela dépend de la résolution employée), il faut jouer des ascenseurs pour voir apparaître les images pointant sur des sites conseillés ce qui, nécessairement, jure un peu avec l’ensemble (bleu foncé écrit sur un fond bleu, entouré de bleu, avec, en arrière plan, un bleu presque blanc ; ne me demandez pas quelle est ma couleur préférée, s’il vous plaît).
Esthétiquement vôtre...


Vendredi, le 3 janvier 2003
Avis d’installation sur Free
Bonjour et bonne année !

Alors, vous avez pris de bonnes résolutions pour 2003 ?
Moi, j’ai décidé de quitter Blogger qui est d’une simplicité d’utilisation exquise mais qui m’a apporté quelques petits problèmes (gestion des archives approximative, refus d’afficher trop de "gros" articles, difficulté à gérer de manière autonome des images, sans compter le détournement de mes commentaires stockés par Enetation).
Je goûte à présent à la liberté de Free.
Certes, je fais à présent ce que je veux, mais j’ai dû pas mal bricoler manuellement (et ceci jusqu’à plus de minuit) pour me faire des archives bien structurées et aisément accessibles.
Dur, dur, mais maintenant c’est fait, je ne suis plus prisonnier de cet environnement chaleureux mais quelque peu étouffant qu’était Blogger.


Vendredi, le 20 décembre 2002
Ah, visiteurs de la semaine, qui êtes-vous ?
Dans les jours à venir, mes billets sur ce weblog risquent d’être bien moins réguliers : je quitte Lyon et m’en vais retrouver mes parents et mes frères en cette période de fête...
Mais bon, je vous réserve quand même une recette spéciale pour Noël. J’ai pensé à un gâteau d’huîtres, de truffes et de foie gras cuit au four micro-ondes.
Quoi ? D’accord, c’est une mauvaise idée...

Bon, revenons à nos moutons (électriques dont rêvent peut-être les androïdes).
Comment êtes-vous arrivés sur ce site ?

La question "comment fabriquer une bombe artisanale ?" demandée sous une forme ou une autre aux moteurs de recherche a attiré à nouveau 9 personnes (tsss, tsss !).
Je suis consterné...
Autre succès, tout ce qui touche à la musique, aux films et vidéos :
  • "MP3 Keren Ann" (vous savez, les disquaires, ça existe !),
  • "écouter toutes les chansons de Madonna Die Another Day"
  • "musique film Benny Hill saxophone",
  • "Prédateur Deneuve Bowie" (comme quoi, je ne suis pas le seul à avoir vu ce film),
  • "Donnie Darko explication" (ben tiens !),
  • "film robotique DVD 1986",
  • "DVD Desproges critique",
  • "Harry Potter film bonus secrets not Ecole".
J’ai également eu la visite de quelques internautes à la recherche d’informations sur l’"allemand anthropophage", plusieurs fois (c’est vrai, j’en ai parlé pour introduire ma recette du délice au café).
Mon piège posé la semaine dernière n’a que très modestement fonctionné : une seule visite avec les mots clés "fille nues".
Autres visites identifiées : "décor noel vitrines neige artificielle" (il est amusant de voir que quelqu’un est tombé sur ce blog alors que j’ai évoqué parlé du cadre de Noël mais n’est évoqué le terme "artificielle" qu’au sujet de l’intelligence artificielle), "Saint Just" (je parlais du quartier de Lyon, pas du révolutionnaire), "Sonia & Turquie" (???), "sapins couturiers Paris 2002" (euh ?) et enfin "demi lunes patisseries orientales" et "recette bonhomme brioche"...


Mardi, le 10 décembre 2002
Aviez-vous vraiment voulu apprendre cela ?
Alors que j’écoute la bande originale du film Donnie Darko où l’on peut retrouver une reprise de Mad World des Tears for Fears, je me dis que — effectivement — nous vivons vraiment dans un monde de fous.
La semaine passée, pour plaisanter, j’ai mis la phrase "comment fabriquer une bombe artisanale" dans un post, avec comme réponse une boutade.
N’empêche que...
De France ou du Canada, des personnes se sont retrouvées sur mon site en utilisant les mots clés : "composition bombe artisanale", "comment fabriquer bombe" (3 fois), "fabriquer bombe artisanale", "bombe artisanale", "comment fabriquer une bombe artisanale" (3 fois) et "comment fabriquer une bombe" (2 fois).
Pour être honnête, mes frères humains, vous me faites peur...
J’ai eu aussi droit à un "fabriquer une bombe au sucre" qui m’a laissé perplexe.
Enfin, des requêtes plus sympathiques ont abouti sur ce site en employant les mots clés "lyon fête des lumières rollers", "recette gâteau opéra" et "recettes de pâtisseries orientales pour le ramadan".
Bon, je vais essayer autre chose. Coiffons la casquette du poète...
« Aucun homme au monde, devant la splendeur des femmes
Ne trouvera de mots pour exprimer leurs charmes
Pour le beau sexe, il faudrait un nouveau vocabulaire
Cul, seins, ventre ou jambes sont images par trop vulgaires
 »
Je me demande bien qui je vais attirer sur ce site avec ces quelques vers de mirliton cherchant maladroitement à porter les femmes aux nues (ouais, et même pas cap’ de faire des alexandrins potables)...


Mercredi, le 4 décembre 2002
Ah, visiteurs du mercredi
Quelques statistiques...
Vous qui venez ici, vous êtes majoritairement Français (si ce n’est de nationalité ou de cœur, du moins vous l’êtes par votre fournisseur d’accès Internet), mais j’ai compté aussi des visiteurs du Canada et du Danemark (monsieur et madame Froid ont 4 filles et 3 garçons, comment s’appellent-ils ?).
Vous surfez avec Wanadoo, Club-Internet, Proxad, Noos, AOL, LibertySurf, Videotron, Tiscali, FreeSurf, Mobilix, DSLextreme, vous avez votre propre adresse IP ou vous utilisez la connexion de votre lieu d’étude (SupElec, l’ENS Lettres et Sciences Humaines) ou de travail (oncle Jean ?).
Vous venez ici à partir de liens présents sur l’un des sites d’Aëff (Captain and Books), d’Olivier, ou de Gino. Mais aussi, plus curieux, à partir d’un lien provenant de "Mon avis sur tout" qui me caractérise comme "Lyonnais qui parle de Duran Duran" (c’est gentil mais quelque peu limitatif, non ?).
Et toujours, mon amie l’araignée Google qui, parmi les 100 derniers visiteurs, m’a renvoyé des personnes à la recherche de : mp3 (voilà, je voulais jouer au malin, et des personnes sont tombées dans le piège) et de clips de Die another day, P:Machinery (si, si !), Madonna, Vincent Delerm, Keren Ann et... Popstars (là, je me gausse !) ainsi que de igloo weblog (après avoir parlé de la neige).

Essayons d’autres bêtises :
Comment fabriquer une bombe artisanale ?
Réponse : il suffit de mettre un casque de moto et d’y accrocher une visière mais le mieux est quand même d’aller dans un magasin d’équipement d’articles équestres.
Comment faire une bombe sale ?
Réponse : il suffit d’être équipé de son couvre-chef et de monter un cheval susceptible de vous mettre à terre.
Comment réaliser un attentat conséquent ?
Réponse : il suffit de mettre "at" avant et "t" derrière "tenta" en ayant la chance de tomber avec une lettre sur "le mot compte triple".
Messieurs de la DST et de la NSA, bonjour et welcome !


Mardi, le 26 novembre 2002
Ah, visiteurs échoués sur cette p(l)age par erreur, soyez quand même les bienvenus !
Il est vraiment très curieux de voir comment vous arrivez sur ce weblog. J’ai communiqué l’adresse de ce site à quelques proches mais je n’imaginais pas voir débarquer des internautes ici après avoir tapé quelques mots clés... disons "inappropriés" sur les moteurs de recherche.
Première surprise : ma description de Francis Valéry, le 19/11/2002, a attiré quelqu’un recherchant des "bagues gothiques" sur Google.
Puis ce fut la musique du dernier James Bond qui, à la manière des madeleines proustiennes, m’amena à un passage nostalgique sur les musiques et vidéos des années 80. Ce propos du 21/11/2002 eut l’effet d’un véritable naufrageur : j’ai malencontreusement attiré à moi des personnes à la recherche de "clip die another day", "écouter la musique du dernier James Bond", "enquête sur les goûts musicaux" (le mot "enquête" apparaît dans ma description du Talent assassiné de Francis Valéry), "clip a view to a kill" (sic !) et "musique James Bond année 80".
J’imagine qu’en mettant les traîtres mots "MP3 gratuits (free), Popstars, Star Academy, Britney Spears" dans ces lignes, je risque de provoquer de nouvelles erreurs de redirection... Tant pis !
Alors, quels mots "pertinents" doivent être présents ? Pas évident... Essayons quand même les termes suivants : avis, anecdote, petit rien de la vie, impression, humeur, état d’âme, histoire, littérature, écriture, auteur, Lyon, France, ville, cité, science-fiction, fantastique... En comme vous êtes sur Singuliers, pensons à mettre ces termes au pluriel : anecdotes, petits riens, impressions, humeurs, états d’âme, d’âmes, dames, demoiselles, histoires, littératures, écritures, auteurs (et au féminin ? autrice, autrices, et pour les francophones canadiens : auteure, auteures), villes, cités, sciences, fictions, fantastiques.
Maintenant, laissons faire...


Lundi, le 25 novembre 2002
Avis à vous : où vont vos vies ?
Premières frustrations une semaine après l’ouverture de mon weblog : où sont passés vos avis à vous ?
Le site d’Enetation éprouve en effet quelques difficultés à remplir sa fonction : soit il ne charge pas le lien sur la possibilité d’écrire des commentaires (dans ce cas, le navigateur indique des erreurs sur la page mais, avec un peu de chance, en la réactualisant, on parvient à revoir le lien), soit le lien donne accès à une page vide (en retentant l’opération, cela passe parfois), soit enfin une erreur apparaît lors de l’envoi du commentaire (ce qui est sans doute le plus agaçant : les quelques mots tapés disparaissent sans espoir de retour). Maintenant, toujours plus fort, les commentaires envoyés il y a quelques jours sur Singuliers ont disparu... Et puis non, heureusement, bien que "La vie des commentaires" ait été remplacé par un trompeur "Sans avis", les messages sont encore là.
Certes, il y a de bien plus grands problèmes dans le monde (et dont je n’ai nulle intention de parler ici), mais j’avais trouvé fort agréable la possibilité d’avoir des retours d’amis ou de personnes que je ne connaissais pas et qui sont venues sur cette page au hasard des clics, personnes dont certaines possèdent un blog que je consulte anonymement depuis longtemps avec plaisir...
Alors, un avis bien singulier dans un monde pluriel, c’est aussi le vôtre, vous avez toujours la possibilité de m’envoyer un courriel et j’y répondrais en privé ou sur cette page...

[Bon, j’étais une mauvaise langue : les quelques défauts d’Enetation signalés dans ce message semblent finalement avoir été corrigés. Merci les gars !]

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